Le Journal de Quebec

Pleins feux sur cinq temps forts

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PARIS | (AFP) Le Tour de France 2017 a multiplié les possibilit­és de temps forts. Zoom sur cinq d’entre eux répartis au fil des 21 étapes.

9 juillet 9e étape: Nantua–chambéry (181,5 km) «Grand spectacle garanti», affirme le directeur sportif du Tour Thierry Gouvenou à propos des trois ascensions classées hors catégorie. La Biche, une montée inédite, puis le Grand Colombier par la «directissi­me», une pente extraordin­airement raide sur laquelle les meilleurs coureurs du Tour de l’avenir, surpris, avaient zigzagué à la fin des années 1970. Le Mont du Chat enfin, où Raymond Poulidor avait distancé le grand Eddy Merckx en 1974. Attention aux descentes, aussi spectacula­ires que les montées durant cette journée jurassienn­e, avant le premier repos. 13 juillet 12e étape: Pau–peyragudes (214,5 km) L’étape-reine des Pyrénées, par sa longueur, son col hors catégorie (Port de Balès) et son final. Si le Tour est déjà arrivé à Peyragudes, en 2012, il rejoint cette fois l’altiport, où ont été tournées voici 20 ans des scènes du James Bond Demain ne meurt jamais. La ligne est installée au bout de la piste de près de 400 mètres, avec des pourcentag­es atteignant jusqu’à 16 % dans un cadre grandiose. «C’est quelque chose de jamais-vu dans l’histoire du Tour», estime son directeur Christian Prudhomme. 16 juillet 15e étape: Laissac-séverac L’eglise–le Puy-en-velay (189,5 km) Aveyron, Lozère, Haute-loire. L’immensité des grands plateaux est au programme du Tour qui traverse pour la première fois l’aubrac sur un parcours de moyenne montagne favorable aux attaquants. Le tracé, non loin du chemin historique de SaintJacqu­es de Compostell­e, se durcit dans le final. Peyra Taillade, un col inédit, présente des pentes très sévères à l’approche des 30 derniers kilomètres, le plus souvent en descente pour rejoindre le Puy-en-velay. 19 juillet 17e étape: La Mure–serre-chevalier (183 km) La tradition est de rigueur pour le premier des deux chapitres alpestres, sans doute le plus dur avec 57,7 kilomètres de montée. La course franchit deux géants, l’interminab­le Croix-de-fer (2067 m), puis le Galibier (2642 m, le «toit» de cette édition) avec le Télégraphe pour difficile marche-pied. Au sommet du col le plus souvent escaladé dans l’histoire de l’épreuve (59e ascension), il ne reste plus qu’à dévaler les 28 kilomètres jusqu’à l’arrivée dans la station de Serre-chevalier. 22 juillet 20e étape: Marseille–marseille (22,5 km) Départ et arrivée au stade Vélodrome qui renoue, le temps d’une journée, avec son appellatio­n historique. Le second contre-la-montre individuel du Tour, trois semaines après le premier à Düsseldorf, visite les sites emblématiq­ues de Marseille, la Corniche, le Vieux-port et la basilique de NotreDame-de-la-garde, atteinte après une côte de 1200 mètres qui laisse l’espoir aux grimpeurs de limiter la perte de temps sur les rouleurs. À la veille de l’arrivée sur les Champs-élysées, c’est la dernière occasion réelle de fixer le classement.

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