Deux autres départs au cabinet de Guérette
Ces démissions ne sont pas liées à un quelconque conflit, dit-on
La chef de l’opposition à l’hôtel de ville de Québec, Anne Guérette, vient de perdre deux autres membres de son cabinet : un vétéran et un nouveau venu.
Philippe Dubois, adjoint aux communications, quittera officiellement son poste le 3 juillet. Pourtant, son contrat avait été récemment renouvelé et devait courir du 25 avril au 30 novembre 2017.
Détenteur depuis peu d’un baccalauréat en science politique, M. Dubois est un proche de Mme Guérette, dont il fut l’attaché politique entre juillet 2014 et décembre 2016. M. Dubois n’a pas rappelé Le Journal hier. « Veuillez prendre note que je serai absent du bureau pour une période indéterminée », lit-on dans son retour de messagerie de courriel.
Selon nos informations, M. Dubois a vraisemblablement quitté son poste de responsable des stratégies et communications politiques au sein du comité électoral de Mme Guérette. Le président du parti, Denis L’anglais, n’a cependant pas rappelé Le Journal pour commenter cette information.
AUTRE DÉMISSION
L’autre départ est celui de Frédérick Masson, attaché de presse au cabinet. Cet ancien journaliste était officiellement entré en poste le 17 mars. Il va le quitter le 17 juillet, soit après à peine quatre mois de travail. Tout comme c’était le cas pour M. Dubois, son contrat devait s’achever le 30 novembre.
« Tous deux quittons pour de nouveaux emplois. Pas de conflit. Je suis toujours au cabinet et je collabore avec Mme Guérette et Mme [Marie] Deraîche [chef de cabinet] afin d’assurer un suivi auprès de la nouvelle ressource qui prendra la relève », nous a indiqué M. Masson hier. La chef Anne Guérette n’a pas voulu réagir.
ISOLÉE AU CONSEIL
Au cours des derniers mois, Démocratie Québec (DQ) a été secouée par plusieurs départs, dont ceux des conseillers Yvon Bussières et Paul Shoiry. Récemment, Mme Guérette s’est même trouvée isolée au conseil municipal lorsque ses deux anciens collègues ont voté contre un de ses avis de proposition.
À la mi-mai, le départ de l’ex-chef de cabinet (également ancienne attachée de presse), Isabelle Vaillancourt, avait également créé une onde de choc. À l’époque, M. L’ANglais avait admis l’existence d’un « climat de tension » et de « quelques frictions » au sein de DQ. De son côté, Mme Vaillancourt n’a jamais voulu commenter son départ.