2200 travailleurs mis à pied chez Bombardier Transport
Bombardier a annoncé hier la mise à pied de pas moins de 2200 travailleurs de sa division ferroviaire, en Allemagne, dans les usines de Berlin et de Görlitz.
L’entreprise québécoise a confirmé à ses employés les rumeurs qui circulaient quant à l’abolition de ces 2200 postes, qui représentent environ 25 % de sa main-d’oeuvre allemande.
Les suppressions de postes et licenciements surviendront progressivement d’ici 2020, et font partie du vaste plan de redressement de l’entreprise annoncé l’an dernier.
D’AUTRES PERTES D’EMPLOIS
En octobre, Bombardier avait annoncé qu’elle éliminerait 7500 emplois, essentiellement chez Bombardier Transport, sa division ferroviaire. Les 2200 abolitions de postes étaient déjà comptabilisées dans ce nombre.
En juin, Bombardier avait aussi annoncé la mise à pied de 650 personnes dans ses installations en Suisse, d’ici la fin de 2018, et de quelque 160 autres en Belgique.
En vertu du plan de redressement de Bombardier Transport, celle-ci comptera 35000 employés en 2020, contre 39 400 à la fin de 2015 et 37 150 au 31 décembre 2016, a expliqué MarcAndré Lefebvre, porte-parole de Bombardier Transport en entrevue.
«On a regardé nos façons de faire et on s’est rendu compte qu’il y avait des dédoublements. Nous avons conservé nos diverses installations, mais cellesci auront maintenant des spécialisations», dit-il.
NOUVEAU CONTRAT DE 90 TRAINS
Cette annonce survient alors que se profilent quelques contrats d’envergure pour Bombardier Transport.
Les chantiers britanniques de la société construiront 90 nouveaux trains, au coût de 895 millions de livres (1,5 milliard $), pour le train de banlieue londonien. Tout le financement du projet est assuré par des investisseurs institutionnels.
Bombardier a par ailleurs reçu une commande de 83 trains Regio 2N de SNCF pour le compte du Syndicat des Transports d’île-de-france (STIF).
Ces nouveaux trains seront déployés à partir de la fin de 2019 sur la ligne N et sur une partie de la ligne du RER D.