Le Journal de Quebec

Il veut implanter sa Food Tech dans 100 villes en Amérique

L’entreprene­ur Christian Genest compte y arriver d’ici cinq ans

- DIANE TREMBLAY

Après Québec et Montréal, la Food Tech Buddha Station prévoit ouvrir ses portes du côté de Toronto et de Boston dans la prochaine année. Sa vision consiste à être présente dans 100 villes en Amérique du Nord d’ici cinq ans.

Cette formule 3.0 de la restaurati­on, qui repose sur les nouvelles technologi­es, fait de plus en plus d’adeptes, affirme son fondateur Christian Genest.

Ne le cherchez pas sur les verts de golf ces temps-ci, car il se consacre à sa nouvelle passion qui porte le nom de Buddha Station.

« Tout le monde me pose la question : “C’est où Buddha Station ?”. La réponse est simple : c’est partout sur le web », a-t-il expliqué en entrevue.

Présente à Montréal depuis mai, l’entreprise prépare une ouverture à Toronto l’automne prochain. Boston pourrait venir rapidement ensuite. « Mon objectif, c’est d’en ouvrir dix dans la prochaine année. Le fait d’avoir une vitrine, ça accélère le processus, mais je me demande si cela va être nécessaire à l’avenir », se questionne-t-il.

SE LANCER DANS LE VIDE

Après avoir fondé la chaîne Sushi Taxi, qu’il a vendue en 2016, Christian Genest est retourné à l’école. Il a fréquenté l’école d’entreprene­urship de Beauce qui l’a amené au Massachuse­tts Institute of Technology où l’idée de créer une Food Tech est venue.

C’est ainsi qu’en octobre dernier, il a ouvert son premier Buddha Station, à Québec, où tout passe par internet. Il n’y a pas d’argent comptant qui circule. Donc, pas besoin de caissiers ni de serveurs. Les pokés (plats de poisson cru) sont la spécialité.

« Le concept a été vraiment bien accueilli par les entreprise­s. Les clients nous ont adoptés rapidement. À partir du moment où l’on s’est fait connaître, cela a fait boule de neige dans le réseau », a confié M. Genest.

Près de 90 % des clients commandent en ligne. On peut soit faire livrer son repas ou aller le chercher sur place.

COMMANDE EN LIGNE TRÈS POPULAIRE

Après avoir vendu Sushi Taxi, l’homme d’affaires a constaté un manque à combler dans l’offre de nourriture santé du type prêt-à-manger et il a choisi un créneau qu’il connaissai­t pour repartir en affaire. « La notion de succès comme entreprene­ur, pour moi, c’est de rester équilibré. Ce n’est pas financier. »

Fier papa d’une adolescent­e de 17 ans, il puise son inspiratio­n en pratiquant l’activité physique. « Le sport amène mon cerveau dans une zone beaucoup plus calme qui fait que je me sens bien. Quand j’ai une décision importante à prendre, c’est toujours dans ces moments-là », a confié M. Genest qui est un amateur de boxe.

« LES CLIENTS NOUS ONT ADOPTÉS RAPIDEMENT. À PARTIR DU MOMENT OÙ L’ON S’EST FAIT CONNAÎTRE, CELA A FAIT BOULE DE NEIGE DANS LE RÉSEAU » —8Christian­8genest

 ?? PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS ?? Christian8­genest,8propriéta­ire8de8bud­dha8statio­n,8veut8 continuer8­de8révolut­ionner8 l’univers8du­8pr)t-à-manger.
PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS Christian8­genest,8propriéta­ire8de8bud­dha8statio­n,8veut8 continuer8­de8révolut­ionner8 l’univers8du­8pr)t-à-manger.

Newspapers in French

Newspapers from Canada