Un autre rêve qui se réalise pour Marie-philip Poulin
La Beauceronne est fière de jouer devant les siens à Québec le 22 octobre
Marie-philip Poulin l’avoue, le match préparatoire qui opposera le Canada et les États-unis, le 22 octobre prochain au Centre Vidéotron, lui permettra de réaliser un autre rêve dans sa carrière de hockeyeuse déjà bien remplie.
Cette rencontre préparatoire en vue des Jeux olympiques de Pyeongchang, en 2018, permettra à Poulin de disputer une rencontre de calibre international pour la première fois, chez elle, à Québec.
« De jouer un match, ici, devant famille et amis, je ne pourrais demander mieux. Pour moi, c’est un autre rêve qui se réalise. J’espère aussi que ça va permettra aux jeunes hockeyeuses de rêver aussi », a-t-elle mentionné, hier, lors d’un point de presse qui confirmait la tenue du match du 22 octobre, tel que l’annonçait Le Journal, lundi.
EN ROUTE VERS LES JEUX
Le match du 22 octobre sera le premier d’une série de six face aux Américaines, en préparation pour les Jeux olympiques. S’il s’agit d’un événement qui sera spécial pour Poulin, il servira d’abord et avant tout de premier outil de mesure pour la formation canadienne, qui tentera de remporter une cinquième médaille d’or consécutive aux Jeux olympiques. Ce ne sera certainement pas une tâche facile, puisque depuis la victoire canadienne aux Jeux de Sotchi, en 2014, les Américaines ont remporté les trois derniers Championnats du monde. « On ressent toujours une pression chaque fois qu’on enfile ce chandail. En ayant perdu les trois derniers Championnats du monde, on sait qu’il faut se lever. C’est à notre tour. On s’en va vers notre cinquième médaille et on sait que toutes les pionnières de ce programme se sont battues et défoncées pour apporter ces médailles. Il y a de la pression, mais une belle pression. À nous de la prendre et de travailler pour en ramener une autre », a assuré la capitaine canadienne.
L’ÉPREUVE PHARE ?
Par ailleurs, le hockey féminin pourrait devenir l’épreuve phare des Jeux olympiques de Pyeongchang si Gary Bettman persiste à ne pas vouloir y envoyer les joueurs de la LNH. C’est du moins l’opinion de l’entraîneur des Titans de Limoilou et membre du comité organisateur du match, Pascal Dufresne.
« Au point de vue du sport collectif, c’est l’équipe nationale qui va devenir la plus importante, croit-il. On l’a vécu il y a quatre ans, le Cégep [Limoilou] a arrêté de bouger. Quand Marie-philip a marqué son but, l’édifice s’est mis à trembler. Il faut être conscients qu’il y a une bonne base d’amateurs de hockey féminin. »