Le Journal de Quebec

Mccarron se réjouit pour Lefebvre

- JONATHAN BERNIER

VICTORIAVI­LLE | Présent au tournoi de golf de Phillip Danault, Michael Mccarron a réagi avec enthousias­me à l’annonce de la présence de Sylvain Lefebvre derrière le banc du Rocket de Laval.

«C’est un bon entraîneur. Occuper ce travail dans la Ligue américaine n’a rien de facile. Il y a toujours des gars qui sont rappelés dans la LNH, donc l’équipe change constammen­t. Il gère la situation plutôt bien», a indiqué le gaillard de 6 pieds 6 pouces.

Choix de premier tour du Canadien en 2013, Mccarron a passé les deux dernières campagnes à faire la navette entre Montréal et St. John’s. Au cours de cette période, il a disputé 90 matchs sous les ordres de Lefebvre. Il assure que celui-ci a eu une incidence importante sur sa progressio­n.

«Le hockey profession­nel est tellement différent. Surtout au poste de centre. Tu dois jouer sur la totalité des 200 pieds. Tu dois être fiable défensivem­ent, a rappelé l’américain. Offensivem­ent, ça allait. C’est la portion défensive qui me donnait un peu plus de fils à retordre. Sylvain a regardé plusieurs vidéos avec moi et m’a montré différente­s façons de faire.»

À SEULEMENT 20 MINUTES DE ROUTE

Rappelé le 9 février, Mccarron a disputé 16 des 27 dernières rencontres de la saison du Canadien en plus de revêtir son uniforme pour l’un des six matchs de la série face aux Rangers. Son objectif est maintenant, ben entendu, d’amorcer la saison à Montréal.

«C’est une tâche difficile, mais mon entraîneme­nt estival va bien. Je vois de l’améliorati­on. D’ailleurs, je n’ai que 22 ans. Alors, tant que je verrai de l’améliorati­on, ce sera bon signe.»

Et si tel n’est pas cas, Mccarron ne sera qu’à 20 minutes de voiture du Centre Bell. Dans sa vie, comme dans celle des autres jeunes joueurs de l’organisati­on du Canadien, l’arrivée du Rocket à Laval lui rendra la vie beaucoup plus facile.

«Ceux qui seront rappelés n’auront pas à vivre dans un hôtel pendant quatre mois. Les voyages seront également moins pénibles. En raison de la distance, chaque fois qu’on partait sur la route, on y restait deux semaines.»

Vivre dans de meilleures conditions aura peut-être une incidence positive sur les résultats.

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