Pacioretty sort le violon
Le capitaine du Canadien vante les talents et l’attitude d’alex Galchenyuk
VICTORIAVILLE | Qu’adviendra-t-il d’alex Galchenyuk ? Les rumeurs l’envoyant sous d’autres cieux sont nombreuses depuis la fin de la saison. Mais s’il n’en tenait qu’à Max Pacioretty, son compatriote aurait encore sa place au sein de la formation.
« La saison dernière a été étrange pour lui. Il a montré de bons flashs de ce qu’il est capable de faire avant de souffrir d’une blessure. Puis, après être revenu, il a eu une rechute », a rappelé le capitaine du Canadien. « C’est le genre de chose qu’il est difficile de surmonter. Beaucoup plus que ce que les gens peuvent penser », a-t-il pris soin d’ajouter.
Au moment de subir une blessure au genou droit, le 4 décembre à Los Angeles, Galchenyuk occupait le 13e rang des pointeurs de la LNH avec un dossier de 23 points, dont neuf buts. Du groupe, il était l’attaquant qui avait passé le moins de temps sur la patinoire (au moins deux minutes de moins que tous les autres).
UNE GÉNÉRATION D’OBSÉDÉS
Si le talent de Galchenyuk est indéniable, on a souvent remis en doute son sérieux.
« Nous sommes tous des joueurs de la LNH. Nous savons tous ce que ça prend afin d’arriver prêt pour la saison suivante. Je sais qu’il fait un bon travail de ce côté. Je m’attends à ce qu’il arrive en pleine forme comme il le fait toujours », a insisté Pacioretty, en sortant le violon.
En fait, le problème ne se situe pas au niveau de la préparation.
Certaines personnes de l’entourage de l’athlète de 23 ans soutiennent même que son entraînement estival est peut-être trop intense. C’est son attitude en dehors de la patinoire, pendant l’hiver, qui pose problème.
À ce niveau, Pacioretty a répondu comme un bon capitaine : en abriant les problèmes de son jeune coéquipier sous le tapis.
« Il a une superbe attitude. Il adore le hockey. Plusieurs jeunes joueurs de cette génération, comme Drouin et lui, sont des obsédés du hockey. Ces gars patinent tout le temps. Ils travaillent constamment sur leurs habiletés », a expliqué Pacioretty.