Le Journal de Quebec

Québec reste dans le peloton de tête en matière d’emploi

- DIANE TREMBLAY

Pour un 15e mois consécutif, le taux de chômage dans la région métropolit­aine de recensemen­t (RMR) de Québec reste inférieur à 5 %, se situant à 4,4 % pour le deuxième trimestre de 2017.

Bien qu’il s’agisse d’une légère hausse de 0,3 % par rapport au premier trimestre de l’année, l’économiste principal chez Québec Internatio­nal, Louis Gagnon, n’en fait pas de cas. « C’est une bonne nouvelle pour la région de Québec », a-t-il dit.

9700 EMPLOIS

Si on regarde les données pour l’ensemble du premier semestre de 2017, la région de Québec affiche un gain cumulatif de 9700 emplois.

« Même si l’on a eu un printemps un peu plus calme, ça reste positif par rapport à l’an dernier et ça nous réconforte dans nos prévisions pour cette année. »

Avec un taux de chômage de 4,4 % au premier trimestre, la RMR de Québec conserve son statut de championne de l’emploi parmi les huit principale­s RMR au Canada.

INCERTITUD­E AMÉRICAINE

Le secteur des services profession­nels, financiers et d’assurances connaît un regain. Quant à l’industrie de la constructi­on, elle commence à donner des signes positifs. L’industrie manufactur­ière, quant à elle, doit composer avec l’incertitud­e liée à la volonté des États-unis de vouloir renégocier les accords commerciau­x.

Il est intéressan­t de comparer les statistiqu­es par régions. Ainsi, on constate que le taux de chômage est passé de 3,9 % en juin 2016 à 5,3 % en juin 2017 dans la Capitale-nationale. Cette hausse s’explique par l’augmentati­on de la population active et la baisse de 1700 emplois.

Du côté de Chaudière-appalaches, la situation est inverse. Le taux de chômage est passé de 5,4 % en juin 2016 à 3,5 % en juin 2017.

Dans le cas de la Rive-sud, la diminution de la population active risque d’accentuer encore davantage le problème de pénurie de main-d’oeuvre.

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