« On va avoir du bon temps », promet Pierce the Veil
La formation Pierce the Veil s’est produite un peu partout sur la planète. Pour le bassiste Jaime Preciado, le dixième anniversaire de l’album A Flair for the Dramatic représente, jusqu’à maintenant, leur plus belle réussite.
Lancée le 26 juin 2007, cette première carte de visite marquait les débuts du quatuor « post-hardcore » de San Diego.
« On ne pense pas vraiment à ça lorsqu’on se lance dans un groupe. Il y a eu énormément de bons moments, mais celuici est marquant. C’est fou de voir qu’on est là depuis tout ce temps », a lancé le bassiste, lors d’un entretien téléphonique.
Jaime Pierce n’en revient pas lorsqu’il regarde toutes les têtes d’affiche du Festival d’été de Québec.
« Un festival qui dure 11 jours, avec tous ces gros noms, c’est complètement, totalement fou. Nous sommes chargés à bloc d’en faire partie et c’est une belle opportunité, pour nous, de montrer ce qu’on peut faire et ce que nous sommes. On va avoir du bon temps », a-t-il promis.
La formation complétée par les frères Vic et Mike Fuentes et Tony Perry a remporté, en mars dernier, le prix de Meilleur groupe underground alternatif lors de la quatrième édition du iheartradio Music Awards. Une récompense qui peut sembler un peu étrange pour un groupe qui existe depuis maintenant 11 ans.
« Nous ne sommes pas les Backstreet Boys et on ne nous reconnaît pas dans la rue. On a réussi à bâtir, au cours des 10 dernières années, quelque chose de très solide, avec des fans qui nous aiment à la vie et à la mort. On peut être considéré métal, power punk, ou n’importe quoi. Tout ça, à la fin de la journée, n’a pas vraiment d’importance », a-t-il laissé tomber.