Le Journal de Quebec

FOLLES RETROUVAIL­LES

Québec revit son coup de foudre pour les Backstreet Boys

- Sandra Godin l SGODINJDQ

Pour leurs retrouvail­les avec Québec, les Plaines n’ont offert aux Backstreet Boys rien d’autre que leur plus grosse foule en carrière. Le boys band a renoué hier avec des fans euphorique­s, lors d’un fabuleux concert qui réunissait tous leurs hits, et toutes les chorégraph­ies originales, si « kitsch » soient-elles.

On se serait cru en 1997, alors que la Baon se serait crue en 1997, alors que la Backstreet­mania sévissait de plein fouet, hier, sur la capitale.

Le groupe a rallumé de pleins feux la flamme nostalgiqu­e des années 1990, avec tous les ingrédient­s en poche pour le faire.

Devant des Plaines bondées de spectatric­es hystérique­s qui hurlaient à pleins poumons, les Backstreet Boys ont offert un départ canon avec Larger Than Life, The One et Get Down, reprise à saveur disco.

Tous vêtus de blanc, clin d’oeil à la pochette de l’album Millenium, les Backstreet Boys se sont ensuite adressés tour à tour à la foule, soulevant des réactions dithyrambi­ques à chaque phrase.

« C’est notre plus grosse foule en carrière », a clamé AJ Mclean, en promettant 24 ans de chansons en une soirée.

« Vous êtes la raison de notre percée aux États-unis », a souligné Kevin Richardson en remerciant la foule. Visiblemen­t impression­né, Nick Carter a lancé un « Je t’aime » en français, avant de filmer la foule en direct sur Instagram.

COMMUNION PARFAITE

Après ce fort départ, les gros boulets n’étaient pas tous épuisés, au contraire. Ce fut le début d’une longue communion avec le public, qui n’avait oublié aucune parole. Parfois remaniées avec des arrangemen­ts plus modernes, I’ll Never Break Your Heart, Quit Playing Games With My Heart, et I Want It That Way ont rassasié les fans en délire.

La foule sautait d’un même mouvement lors de We’ve Got It Goin’ On, leur tout premier succès de 1996, avant All I Have To Give, a capella.

Costumes blancs pour l’ouverture, paillettes pour les ballades, vêtements de cuir pour les chansons plus rock, les Backstreet Boys ont présenté cinq segments entre lesquels leurs dix danseurs prenaient le plancher lors de transition­s de musique électroniq­ue.

EN FORME

Les Backstreet Boys sont encore des bêtes de scène. Avec la fougue des débuts, ils ont dansé pendant une heure et demie, en chantant en même temps... pour vrai, sans lypsinc. À preuve, on a pu constater les problèmes de voix qui terrassent toujours Brian Littrell.

Le concert a culminé dans la folie, avec la mythique danse et une folle version d’everbody ( Bacsktreet’s Back), sous une pluie de confettis et d’effets pyrotechni­que.

Après 24 ans de carrière, les Backstreet Boys peuvent être rassurés : rien ne semble à l’épreuve de l’histoire d’amour avec le Québec. Même après neuf ans d’absence dans la capitale, ils peuvent toujours compter sur des fans encore fous d’eux.

NICK JONAS

Les spectatric­es ne se sont pas fait prier pour aiguiser leurs cris stridents lors de la prestation énergique de Nick Jonas.

Pour sa première fois à Québec, la jeune star de la pop moderne a mis l’imposant public à sa main.

En première partie, la foule avait réservé un bel accueil à Jonathan Roy, qui chantait pour la première fois sur les Plaines.

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PHOTO MATHIEU BÉLANGER Malgré le temps qui passe, les Backstreet Boys sont encore des bêtes de scène. Ils l’ont encore bien prouvé devant des milliers d’admirateur­s et surtout d’admiratric­es.
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PHOTO MATHIEU BÉLANGER Nick Jonas a bien réchauffé les Plaines.
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