C’est aussi la fête pour les commerces
Les premiers jours du 50e Festival d’été de Québec font le bonheur des hôteliers et des restaurateurs
L’euphorie entourant la première fin de semaine du 50e Festival d’été de Québec (FEQ) se mesurait, hier, jusque dans les restaurants et hôtels de la Capitale-nationale, où l’on faisait des affaires d’or.
Avec 135 000 laissez-passer vendus, les commerçants prévoyaient un achalandage important, mais bien malin celui qui pouvait prédire les caprices de la météo ou la réponse du public québécois à l’endroit des têtes d’affiche qu’on leur proposait.
En fin de compte, les P!nk, Brackstreet Boys et autres vedettes internationales auront non seulement marqué l’esprit du public, mais aussi celui des commerçants, une bouffée d’air frais après un début d’été maussade.
Quelques heures avant la montée sur scène du boys band, les terrasses de la Grande Allée étaient remplies.
DES RESTAURANTS COMPLETS
Plusieurs restaurateurs affichaient complet dans leur livre de réservations depuis un bon bout déjà, notamment à L’atelier et au tout nouveau Ophelia.
Plusieurs propriétaires s’attendaient à une soirée encore plus courue que la veille. « J’ai beaucoup plus de réservations et c’est surtout des groupes de filles », mentionnait d’ailleurs Philippe Desrosiers, de L’inox, qui engage deux fois plus de serveurs pour la durée du Festival.
Au St-hubert, on attendait aussi un nombre impressionnant de clients. « C’est une très grosse journée jusqu’à maintenant », affirmait le directeur de la rôtisserie, Stéphane Lapointe, qui s’attendait à dépasser les 3000 clients servis au terme de sa journée.
LES HÔTELS AUSSI
Le son de cloche était le même auprès des hôteliers, où la demande pour des chambres est en voie de dépasser l’offre. « C’est bien parti pour l’entièreté du festival », confirmait Aude Lafrance-girard, directrice générale de l’hôtel Château Laurier Québec.
« On a eu un bon taux d’occupation en fin de semaine, on était pratiquement complet », disait-elle, tout en prédisant que les chambres se feraient également rares dans les derniers jours du FEQ.
De quoi bien lancer le mois de juillet, qui se présente sous un jour très favorable selon Mme Lafrance-girard, en raison notamment du taux de change qui avantage les Américains.
— Avec la collaboration d’elisa Cloutier