PARTY SURVOLTÉ
Les Cowboys Fringants s’amusent sur les Plaines
Après 20 ans de carrière, aucune foule n’est à l’épreuve des Cowboys Fringants. Mettre le feu aux plaines d’abraham ? Facile !
Le groupe québécois a eu droit à l’ambiance des grands soirs hier, au Festival d’été. C’est devant une foule beaucoup plus dense que la veille, qui a rarement repris son souffle, que les Cowboys ont donné un party enflammé, de la première à la dernière chanson.
Après Bye Bye Lou, La manifestation a eu l’effet d’une bombe. Les milliers de spectateurs sautillaient déjà, les bras au ciel, entonnant tous les refrains, quelques drapeaux du Québec soulevés au-dessus de la foule.
« Tabarnac », a-t-on lu sur les lèvres de Karl Tremblay lorsqu’il a constaté l’immensité de cette foule déterminée à faire vibrer le terrain.
SPECTACULAIRE
Les Cowboys avaient promis du cirque : des cracheurs de feu se sont exécutés pendant une version explosive de La Reine, et des clowns étaient aussi présents durant La dévisse.
« Wow », a lâché Karl Tremblay après une 8 secondes endiablée. « Quel beau moment ! Le Festival a 50 ans, nous on a 20 ans cette année. Ça fait longtemps qu’on roule notre bosse et ça nous fait chaud au coeur de voir que des gens viennent encore voir notre show. »
Avant l’étourdissante En berne, Karl Tremblay a rappelé que la chanson qui ouvrait Break syndical en 2003 se voulait une réflexion sur le Québec... toujours aussi d’actualité. « Peu importe ce qui se passe, on n’a pas le choix de continuer à emmerder tous les bouffons qui nous gouvernent », a-t-il lancé.
TOUS LES HITS
La débauche musicale s’est poursuivie avec une intense version de Plus rien, où des milliers de cellulaires brillaient dans la foule. Le party a atteint l’apothéose avec le tout nouvel hymne de party Marine marchande, en compagnie de Frannie Holder, de Random Recipe. Sur scène, Marie-annick Lépine, Jérôme Dupras, Jean-françois Pauzé et Karl Tremblay donnaient tout ce qu’ils avaient.
Même si le spectacle s’intitulait Octobre sur les Plaines, le spectacle n’était pas pour autant consacré au dernier album. Les Cowboys ont plutôt fait un brillant tour d’horizon des deux dernières décennies, permettant à bon nombre de spectateurs de replonger en adolescence.
Au moment d’écrire ces lignes, le party battait son plein et n’était surtout pas terminé. On attendait Les étoiles filantes, Le shack à Hector et Tant qu’on aura de l’amour.
L’artiste Martin Bureau signait les projections visuelles durant tout le spectacle. Il avait conçu ces dernières depuis ses propres oeuvres. Nous devons mentionner que depuis l’espace réservé aux médias, sur le côté de la scène, il nous était malheureusement impossible de voir la moindre parcelle de l’écran en arrière-scène.