La Ville ne ménagera pas les budgets
La lutte contre l’agrile du frêne s’engage maintenant à Québec
La Ville de Québec ne comptera pas les dollars investis dans la lutte contre l’agrile du frêne, soutient le maire, Régis Labeaume, qui parle néanmoins de « fatalité ».
Au lendemain de l’annonce de la découverte de l’insecte ravageur dans une cinquantaine d’arbres du quartier Montcalm, le maire Labeaume s’est désolé de l’apparition de l’ennemi numéro un du frêne. « Il est arrivé plus vite que prévu. C’est très décevant. »
PAS DE MIRACLE
La Ville s’engage maintenant dans une bataille sans merci, dont elle n’est pas certaine de l’issue. « Il n’y a pas de formule magique ni de solution miracle. L’idée, c’est qu’aussitôt qu’il y a un arbre infesté, il faut prendre des mesures pour retarder la contamination des autres arbres. Éven- tuellement, pour des raisons de sécurité, il faut couper les arbres », a dit le maire.
La Ville a déjà confirmé qu’une trentaine d’arbres seront abattus dans Montcalm. « On va faire ce qu’il faut. On ne ménagera pas les budgets concernant le test que le scientifique veut faire. Ce n’est pas un problème d’argent. C’est un problème scientifique. »
M. Labeaume faisait ainsi référence à la découverte du chercheur Robert Lavallée, du Centre de foresterie des Laurentides de Québec, qui a mis au point un piège qui attire l’insecte et le contamine avec des spores de champignon qui le tuent en cinq jours. Cela fera partie de la solution, a confirmé le maire.
AIDE FINANCIÈRE ?
La Ville s’inspirera aussi de ce qui se fait dans les autres villes. « Il y a beaucoup de communication entre les villes et avec des scientifiques pour essayer de trouver des solutions. »
Le maire n’était pas en mesure de dire si la Ville offrira une aide financière aux propriétaires de frênes qui seront infestés. Ceux-ci doivent communiquer avec le 311 s’ils soupçonnent la présence de l’agrile.