Le Journal de Quebec

Peliwo rattrape le temps perdu

Avec une série de 6 titres ITF en poche, la raquette de Vancouver a retrouvé son aplomb

- Roby St-gelais l

WINNIPEG | Après des années éprouvante­s à sa sortie des rangs juniors, Filip Peliwo a le vent dans les voiles. Et c’est débordant de confiance qu’il amorce la série de tournois Challenger­s en sol canadien.

La raquette de Vancouver a décroché six titres ITF dans des Futures depuis le début de la saison, dont son tout dernier, dimanche, à Saskatoon. À 23 ans, le meilleur joueur d’âge junior en 2012, qui a été propulsé au sommet grâce à des triomphes à Wimbledon et aux Internatio­naux des États-unis, semble enfin avoir trouvé sa voie chez les profession­nels.

« Je me sens fort mentalemen­t et je pense que je peux bien faire cet été en Challenger, a raconté Peliwo à la veille de sa rentrée en simple à Winnipeg contre son compatriot­e Brayden Schnur. Il y a un aspect plus mental dans les Challenger­s puisqu’ils [les joueurs] sont plus forts, mais c’est ce dont j’ai besoin. Je sais que je peux jouer à ce niveau. Je peux gagner des matchs ici. Ce n’est pas nouveau pour moi. Je dois me réhabituer un peu, mais ça va venir. »

VOYAGE DÉTERMINAN­T

Ennuyé par une blessure au dos et un virus, Peliwo a renoué pour de bon avec l’action en janvier dernier. Ce n’est toutefois qu’en avril, quand il s’est rendu en Égypte pour une succession de Futures, qu’il a pu ouvrir la machine et ajouter quelques trophées à sa collection.

« Le plus important, c’est la santé, a rappelé celui qui pointe au 315e rang du classement mondial. L’an passé, j’ai perdu sept mois avec les blessures et la maladie. Ça devient difficile à ce moment de pouvoir bien jouer et de garder la confiance. En début d’année, j’ai amélioré ma condition physique, et en Égypte, c’était le premier voyage où je me sentais bien à 100 %. »

Le Canadien est emballé de travailler en compagnie de l’entraîneur Frédéric Niemeyer pour les semaines à venir, après avoir évolué sous la férule de Martin Laurendeau, devenu l’entraîneur de l’étoile montante Denis Shapovalov.

« Fred est extraordin­aire, a souligné Peliwo. Il est vraiment un bon entraîneur et il a de l’expérience. Je le connais depuis longtemps même si je n’ai pas travaillé avec lui. Je pense que nous faisons une bonne équipe, avec Brayden aussi. Je suis excité de me retrouver avec lui. »

BONNE CHIMIE

Pour Niemeyer, Peliwo a encore du temps devant lui. L’ancien profession­nel espère l’aider à gravir les échelons.

« Mon rôle cette semaine sera de voir où il en est, a-t-il laissé savoir. Je ne connais pas beaucoup non plus Schnur. On a une relation à former et on essaie jusqu’à la Coupe Rogers. D’ici là, on va savoir si ça connecte bien sur le terrain et à l’extérieur. C’est important qu’il y ait une chimie partout. »

 ??  ?? Peliwo jouait en double hier soir, où il a subi la défaite dès sa rentrée avec son partenaire Edan Leshem en des manches de 6-3 et 6-2 contre Ruben Gonzales et Sekou Bangoura. PHOTO D’ARCHIVES, AGENCE QMI
Peliwo jouait en double hier soir, où il a subi la défaite dès sa rentrée avec son partenaire Edan Leshem en des manches de 6-3 et 6-2 contre Ruben Gonzales et Sekou Bangoura. PHOTO D’ARCHIVES, AGENCE QMI
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