Le Journal de Quebec

Le ministre Moreau lance une mise en garde aux ingénieurs de l’état

- CHARLES LECAVALIER PIERRE MOREAU Président du Conseil du Trésor

Moyens de pression

Le gouverneme­nt Couillard n’a pas l’intention de tolérer des moyens de pression de la part des ingénieurs de l’état, a tonné Pierre Moreau.

« Si le syndicat estime que la meilleure réponse à la situation actuelle est de déclencher une grève, ou de faire quelconque­s moyens de pression, le gouverneme­nt va prendre ses responsabi­lités », a lancé le président du Conseil du trésor, hier, en marge d’une conférence de presse pour annoncer la conclusion d’une entente de principe avec les quelque 400 agents de la faune.

LOI SPÉCIALE

Il a ajouté qu’une loi spéciale, « ce n’est pas très long à écrire ».

Le 7 juillet, les ingénieurs du gouverneme­nt ont rejeté massivemen­t les dernières offres de Québec et ont reconduit le mandat de grève générale. Le président de l’associatio­n profession­nelle des ingénieurs du gouverneme­nt du Québec, Marc-andré Martin, a alors précisé que 1300 de ses 1400 membres se sont prononcés à 90 % pour un rejet des offres et un retour aux moyens de pression.

La contre-offre des ingénieurs est toutefois jugée inacceptab­le par M. Moreau. « Quand on dit que 20 % d’augmentati­on, c’est inacceptab­le. Et on nous revient avec une contre-offre à 19 %. Moi, je pense que c’est un manque de sérieux, que ce n’est pas acceptable et si véritablem­ent on souhaite en arriver à une entente négociée, il va falloir retrousser nos manches du côté de la partie syndicale », a-t-il lancé.

« PAS UNE BLAGUE »

Il estime que la balle est dans le camp des syndiqués et que son offre finale tient toujours. Québec est prêt à aller jusqu’à 11,5 % sur 5 ans. « Quand j’ai dit que nous avons déposé une offre finale et globale, ce n’était pas une blague », a-t-il lancé. Par ailleurs, la signature d’une entente de principe avec les agents de la faune vient fermer les négociatio­ns avec les agents de la paix, qui comprennen­t les policiers de la Sûreté du Québec, les constables spéciaux et les gardes du corps. Le syndicat s’est dit satisfait de la propositio­n, mais demande toujours une hausse des effectifs, qui ne sont pas suffisants actuelleme­nt pour répondre aux besoins selon ce dernier.

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