« Extrêmement déçu » de la décision de la Ligue nationale
Patrice Bergeron ne se fait pas aussi incisif que son compatriote québécois Marc-édouard Vlasic quand vient le temps de commenter la décision de la Ligue nationale de hockey d’interdire la participation de ses joueurs aux prochains Jeux olympiques de 2018, à Pyeongchang.
Lors de la dernière Coupe du monde de hockey, en septembre dernier, Bergeron évoluait sur le premier trio de l’équipe canadienne en compagnie de Sidney Crosby et de son coéquipier chez les Bruins de Boston, Brad Marchand.
Si rien n’est jamais assuré, il y a fort à parier que le natif de L’ancienne-lo- rette aurait fait partie de la sélection canadienne olympique si les joueurs de la LNH y avaient eu accès.
UN ENGAGEMENT À RESPECTER
Toutefois, il assure ne pas s’être attardé sur le sujet de façon approfondie jusqu’à maintenant.
« Je suis extrêmement déçu, a-t-il concédé. Ce furent deux belles expériences pour moi que je n’oublierai jamais. Je souhaite à tout le monde de le vivre. Toutefois, j’ai un engagement avec les Bruins que je dois respecter et il y a plusieurs choses à regarder. J’aimerais qu’il y ait une entente qui se fasse avant les Olympiques. Le temps commence à presser, mais j’aimerais qu’on ait encore la chance d’y aller. »
Rappelons que Vlasic a mentionné à plusieurs reprises depuis l’annonce de la LNH qu’il songeait fortement à participer au prestigieux événement quand même et qu’il espérait que les joueurs vedettes du circuit passent un message collectif en faisant la même chose.
« Pour qu’il y ait vraiment une vague de solidarité, il va falloir que ça commence avec les gros joueurs. Il faut qu’il y en ait un ou deux qui embarquent parce que, moi, j’ai moins de pouvoir que si Ovechkin ou Crosby embarquent. Si eux le font, est-ce que d’autres vont suivre ? On ne le sait pas, mais ça part de là », avait-il mentionné lors d’une entrevue avec Le Journal au début du mois de juin.