La Ville envisage de nouveaux changements
La Ville de Québec pourrait apporter certains changements à son projet de cuisine de rue en s’inspirant des recommandations du Bureau de la concurrence du Canada.
La vice-présidente du comité exécutif, Julie Lemieux, a pris connaissance des principales critiques formulées par le Bureau de la concurrence au sujet de l’implantation de la cuisine de rue dans les villes canadiennes. Le Bureau estime que les municipalités ne devraient pas limiter les lieux où les camions peuvent opérer et il désapprouve également la tenue de comités de sélection pour choisir les restaurateurs de rue.
PROJET-PILOTE
Julie Lemieux considère que les recommandations sont « intéressantes ». « On accueille les recommandations du Bureau de la concurrence. C’est un projet-pilote, on le dit depuis le début. On va prendre toutes les informations pertinentes au terme de l’été pour pousser l’année prochaine sur la suite du projet-pilote et peut-être le remodeler en fonction des commentaires qu’on aura reçus. »
Si des changements sont apportés, comme de permettre aux camions de s’installer sur des rues commerciales, il faudra que cela se fasse en concertation avec les restaurateurs établis, insiste-t-elle.
REDEVANCE ?
L’imposition d’une redevance pour un site sur une artère commerciale pourrait être envisagée, dit-elle. « On voulait que les gens s’habituent aux camions et se fassent à l’idée que ça va exister à l’avenir. Je parle surtout des restaurateurs. Et démystifier ce que c’est. Je pense que les gens comprennent que ce n’est pas nécessairement une concurrence directe pour les restaurants en général. Ça va peut-être faire son chemin, cette idée-là. »
Le maire, Régis Labeaume, comprend le point de vue du Bureau. Mais, selon lui, « gérer une ville, c’est beaucoup plus subtil que ça ».