Des condos Airbnb dans Saint-roch
GM Développement construira un immeuble bientôt
Un projet immobilier qui prendra bientôt forme dans le quartier Saint-roch prévoit deux étages de condos réservés aux propriétaires qui voudront offrir leur résidence en location sur des sites comme Airbnb, a appris Le Journal.
Dans un courriel adressé à sa clientèle, GM Développement explique être sur le point de dévoiler publiquement la teneur de son projet, un immeuble à vocation résidentielle et commerciale, dont la construction s’amorcera éminemment à l’îlot situé à l’intersection des boulevards Langelier et Charest Est, où se situait auparavant une station-essence.
« La particularité de ce projet est que deux étages (le quatrième et le cinquième) seront réservés aux personnes qui désirent rentabiliser leurs condos », est-il écrit.
DES ÉTAGES POUR LES AUTRES
On y mentionne que le zonage de « résidence touristique » autorise les propriétaires à en faire la location sur des sites tels qu’airbnb et Booking.com, notamment.
« Il s’agit donc d’une belle opportunité d’investissement, dans un secteur stratégique de Québec », enchaîne-t-on.
Le projet prévoit également des étages – du sixième au dixième – réservés exclusivement à leurs propriétaires, sans possibilité de location de courte durée. « L’accès à ces étages sera sécurisé par des cartes d’accès, et l’immense terrasse sur le toit leur sera entièrement réservée », peut-on lire.
GM Développement n’a pas rappelé Le Journal, hier, pour fournir des détails.
RESPECT DE LA LOI 67
À l’association hôtelière de la région de Québec (AHRQ), le projet est bien accueilli à première vue, tant qu’il respecte la nouvelle loi sur l’hébergement touristique.
« Il faut s’assurer que ces gens-là exploitent dans tout le respect de la loi 67 et qu’à la fin, ils paient leurs impôts, leurs taxes et leurs dus comme tous les hôteliers de Québec doivent le faire », a réagi son nouveau président, Étienne Breault.
Son de cloche similaire à la SDC SaintRoch. « On n’est pas contre la venue de ça en autant que tout le monde en ait pour son compte, a affirmé son président, Éric Courtemanche. Je pense que ce serait bête de dire “non, on n’en veut pas dans le quartier” parce que de toute façon, ça va arriver. Aussi bien que ça arrive de manière franche alors qu’il y a un zonage qui le permet et une réglementation qui l’encadre. »