Unetfête ENTCRESCENDO

Achalandage à la hausse, autobus et traversiers bondés, commerçants aux anges : le charme des grands voiliers fonctionnait toujours aussi bien, hier, au troisième jour du RDV 2017.

Plusieurs commerçants avaient le sentiment que l’achalandage de l’événement se faisait en crescendo et que le meilleur restait à venir. « C’est la plus grosse journée à date depuis le début des voiliers, mais on s’attend au double samedi », a dit le chef propriétaire du camion de rue Les Recettes Paumées, Étienne Nadeau.

De son côté, le propriétaire de l’épicerie des Canotiers, Martin Gagné, n’en revenait pas des files d’attente devant son commerce en après-midi. « Je pense que c’était dû à la parade. Ç’a amené beaucoup de monde dans le parc des Canotiers et sur la rue Dalhousie », mentionnait-il.

La météo a encore gâté les vacanciers pendant la journée, avant qu’une averse et un orage ne vident l’endroit vers 20 h 30. Selon les prévisions d’environnement Canada, le soleil devrait encore être très présent jusqu’au grand départ des voiliers, dimanche.

AUTOBUS ET TRAVERSIERS BONDÉS

À l’image des jours précédents, les autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) ont été pris d’assaut par les visiteurs des grands voiliers. La fréquence des navettes spéciales est d’ailleurs doublée depuis hier pour faire face à l’affluence.

Le scénario est similaire à la traverse Québec-lévis, où l’on a décidé de prolonger le service à deux navires jusqu’à 23 h, ce soir, afin de faciliter le retour à la maison. « On adapte notre offre en fonction de l’achalandage », a mentionné la porte-parole, Marise Brodeur.

Les Lévisiens ont également le coeur à la fête, au plus grand bonheur de leur maire. « Je n’ai jamais vu le stationnement des Galeries Chagnon aussi plein que ça, c’est incroyable! C’est minimum 3 à 4000 personnes qui gravitent, c’est une réussite totale! » s’est exclamé Gilles Lehouillier, en marge de l’inauguration du navire Asterix de la Marine royale canadienne.

VISITEURS ÉMERVEILLÉS

L’émerveillement se lisait sur le visage des petits comme des grands au passage du Journal, en fin de journée.

Pendant que les équipages s’offraient un moment de répit, les visiteurs, eux, avaient toujours les yeux rivés sur les impressionnantes embarcations.

« Ce qui est le plus intéressant, c’est la diversité des bateaux. Chacun d’eux a une personnalité et on sent que les personnes qui sont à bord aiment ce qu’ils font », exprimait André Roy, en avouant qu’il aimerait bien, un jour, tenter lui-même l’expérience.

Amateur de photographie, il était servi. Comme lui, plusieurs personnes venaient de passer plusieurs heures sur le site et avaient l’intention d’y retourner encore au cours des prochains jours. Tous se disaient satisfaits de l’attente raisonnable pour monter à bord des voiliers.

— Avec la collaboration d’elisa Cloutier