Le Journal de Quebec

Le test ultime

- MAGALIE LAPOINTE

MIRABEL | En 2005, les personnes qui étaient prêtes à investir dans l’achat de la terre agricole de 2,3 millions de dollars ont fait un voyage ensemble afin de voir s’il y avait une bonne chimie entre elles.

Dix ans de réflexion ont été nécessaire­s avant la création officielle de L’OBNL La route des gerbes d’angelica. Lors d’un voyage en France, Mme Albernaz avait vu un concept qui ressemble à celui de Mirabel et elle savait que si elle voulait que ce projet voie le jour, elle avait besoin de gens sérieux et engagés. Elle et une vingtaine d’amis voyageaien­t ensemble depuis des années et ils rêvaient tous de vivre sur une terre. Au fil du temps, le rêve s’est précisé en ajoutant les idées des uns et des autres.

ESSAI

En 2005, ils étaient 30 personnes à vouloir investir dans le projet. Ils se sont alors rendus dans les îles portugaise­s des Açores avec leur sac à dos afin de voir jusqu’où les futurs potentiels investisse­urs étaient sérieux et si leur cohabitati­on pouvait être possible.

« On a préparé notre voyage ensemble, puis on a loué un chalet pour voir la chimie entre nous. Il y en a certains qui ont quitté le groupe et c’est correct. Puis, les plus motivés pour notre projet ont continué. Il ne faut pas oublier que nous sommes tous des gens avec des passés différents », a expliqué Mme Albernaz.

TROUVER LE BON ENDROIT

Après avoir trouvé les 20 investisse­urs, ceux-ci devaient dénicher l’endroit idéal pour ce concept assez singulier au Québec. Ils ont rencontré un agent d’immeuble, les membres fondateurs avaient plusieurs critères, dont ceux d’avoir un terrain clôturé, assez d’espace pour la création de leurs jardins, des bâtiments et une résidence pour 10 personnes.

« Notre agent s’est arraché les cheveux, mais c’est finalement une ancienne table champêtre de Mirabel qui a été mise en vente. L’endroit était parfait pour nous ! », a conclu Lucilia Albernaz.

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