Le Journal de Quebec

La décision la plus difficile de Diane Barabé

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Quelle est la décision la plus difficile que vous ayez dû prendre dans votre carrière ?

« J’ai dû disqualifi­er un golfeur au Championna­t sénior canadien 2012 au club de golf Le Griffon des Sources dès le deuxième trou, lors de la première ronde. Sa femme portait son sac et, dans l’allée, elle a sorti le télémètre et pris la mesure de la distance les séparant du drapeau. C’est interdit, donc j’ai dû tout lui expliquer. Il était en vacances et il voulait tout faire pour poursuivre la compétitio­n. L’aspect humain entre en jeu dans ces décisions. »

Quelle est la règle la plus absurde du livre de règlements du golf ?

« Oh, mon Dieu, il y en a plusieurs ! Mais pour moi, la pire est celle qui consiste à recevoir un coup de pénalité si on est atteint par sa propre balle. Par exemple, si le joueur frappe sa balle, qu’elle percute un arbre et qu’elle lui fait une prune sur le front, il est pénalisé, selon la règle. »

Quelle est la règle la plus difficile à interpréte­r ?

« Lorsqu’il faut appliquer un allègement en raison d’un obstacle comme les fils de télédiffus­ion, les micros, les caméras, les tours, etc. Bref, tout ce qui touche au matériel technologi­que. »

Quel est le plus beau terrain que vous ayez arpenté dans vos fonctions ?

« Sans l’ombre d’un doute l’augusta National. Il n’y a pas un poil de travers. Tout est parfait. On dirait du tapis. L’accueil du Sud des ÉtatsUnis est incomparab­le. »

Quel est le plus grand tournoi que vous ayez arbitré dans vos 25 ans de carrière ?

« On vit des expérience­s exceptionn­elles à chaque tournoi. Mais celui-ci, l’omnium britanniqu­e, c’est quelque chose. Le club de golf Royal Birkdale m’impression­ne énormément. Ce tournoi est très prestigieu­x. Il est royal. »

Quel parcours désirez-vous visiter ? « Je veux vraiment aller au Stadium Course du TPC Sawgrass. C’est certain que je veux aller vivre l’expérience du Championna­t des joueurs. Je vise ce tournoi l’an prochain. »

À quel moment de votre carrière avez-vous ressenti le plus de nervosité dans vos fonctions ? « Lors de mon premier Omnium féminin des États-unis, en 2013. C’était au Sebonack Golf Club de Southampto­n, dans l’état de New York. Le niveau de sécurité, l’amplitude de l’événement et la roulotte gigantesqu­e de Paula Creamer m’avaient beaucoup frappée à mon arrivée. Ça m’avait rendue nerveuse. »

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