Palmarès Les 10 véhicules préférés des voleurs
Après l’alcool et la vitesse, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) s’attaque désormais à une problématique plus difficile à mesurer : la fatigue au volant.
Trop souvent banalisée, la conduite avec les capacités affaiblies par la fatigue doit être prise au sérieux. Chaque année, en moyenne, 82 décès et 8574 blessés sur les routes québécoises sont attribuables à la fatigue au volant.
NOMBREUX DÉCÈS
Toujours selon les analyses de la SAAQ, passer entre 17 et 19 heures d’éveil consécutives équivalent à des capacités physiques et mentales comparables à celles d’une personne affichant un taux d’alcool dans le sang de 50 mg/100 ml (0,05).
Après 24 heures sans dormir, nos capacités se comparent à celles d’une personne avec un taux d’alcoolémie de 100 mg/100 ml (0,10), soit davantage que ce qui est permis au volant par la loi.
Selon la SAAQ, les automobilistes de moins de 30 ans, les conducteurs de véhicules lourds, les travailleurs de nuit ou avec horaires irréguliers ainsi que les personnes souffrant d’un trouble du sommeil non diagnostiqué ou non traité seraient les plus à risque de subir les effets de la fatigue en voiture.
BRISER LES MYTHES
Contre la fatigue, le seul remède est le sommeil. Monter le volume de la radio, baisser les fenêtres ou boire un café ne sont pas des solutions efficaces, malgré certaines croyances populaires.
Pour s’assurer que le message passe, la SAAQ a récemment lancé une nouvelle campagne publicitaire où l’on vise justement ces faux remèdes contre la fatigue.
Outre cette publicité de 30 secondes qui sera diffusée durant tout le mois de juillet sur Youtube et sur les réseaux sociaux, la campagne publicitaire inclut aussi deux messages radiophoniques ainsi que deux publicités imprimées.