De « premier de classe » à poussé vers la sortie
Après avoir été humilié par un policier militaire, Jason Mccullough affirme s’être fait harceler par sa chaîne de commandement au point d’être poussé vers la sortie sous de faux prétextes.
Alors que les accusations criminelles contre le militaire étaient à peine déposées, les rumeurs et ragots à son endroit s’étaient rapidement propagés dans la base de Valcartier. La situation est telle qu’il consulte même pour une « situation de harcèlement de la part de sa chaîne de commandement ».
La docteure, peu convaincue, indique pourtant, « il est difficile de dire s’il est délirant ou si ses dires sont fondés ».
« Quand tu fais une plainte de harcèlement, tu es harcelé encore plus », affirme celui qui a multiplié les demandes d’aide, sans résultat. Il devient alors clair pour lui que l’armée veut le pousser vers la sortie en arguant un problème médical permanent au dos.
« DIFFICILEMENT EMPLOYABLE »
Jason Mccullough refuse pourtant ce diagnostic et présente une révision de son dossier médical à la fin de 2015 où il fait tous les tests physiques.
Malgré les résultats, un haut gradé juge qu’« il est difficilement employable ».
Le militaire Mccullough a finalement été exclu des forces en mars 2017, à seulement 35 ans. Sa dernière demande de révision a été refusée à la mi-juin. « Avant que tout ça arrive, j’étais premier de classe », lance-t-il avec émotion.
Celui qui a souvent pensé au suicide se dit « brisé » par toute cette injustice. Il demande maintenant réparation auprès de l’armée, qui affirmait récemment avoir pris des mesures contre toute forme de harcèlement en ses rangs.