Le Journal de Quebec

Vive le Québec libre

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« Les Québécois sont différents des autres Canadiens. » On est différent des génération­s qui nous ont précédés et la génération qui nous suit s’éloigne à la vitesse grand V de la nôtre. On se base sur quelle génération pour geler la définition d’un Québécois ? Vouloir arrêter le temps, c’est une bataille perdue d’avance. Connaître notre passé ne veut pas dire d’y accrocher l’avenir de nos enfants, ce serait une mauvaise chose à faire. Qui aujourd’hui voudrait retourner à la vie de ses grands-parents ? Personne. Et dire que la vie « serait meilleure si » n’est que pure spéculatio­n. L’avenir appartient à nos petits-enfants, il ne nous appartient plus. Arrêtons la nostalgie. Ghislain Fortin

Il n’est pas sûr que moi, je dirais « Merci, mon général ! »... C’est depuis son fameux « Vive le Québec libre ! » que les Québécois se chicanent entre eux à chaque élection sur la seule et unique question de l’indépendan­ce, faisant fi des vraies questions sur lesquelles ils auraient dû baser leurs votes, soit la croissance économique et le bien-être futur de leurs enfants. Or, si le Québec se retrouve aujourd’hui parmi les provinces les plus endettées et les plus pauvres du pays, c’est en grande partie à cause de lui. Il n’y a jamais eu de plus grand semeur de zizanie dans toute notre histoire que ce de Gaulle ! Jean-françois Breton

À partir du moment où Lévesque a accepté le compromis du référendum, en lieu d’une élection référendai­re, il a tué toutes les chances de réaliser l’indépendan­ce. Contrairem­ent à l’audace d’un de Gaulle, il a pris son trou et « choké » devant le fédéral. Le reste – tout le reste depuis –, c’est l’histoire d’un rêve confié à des gens sans courage. Avec ses conséquenc­es.

Il nous faudrait un de Gaulle québécois, décidé et courageux, un leader charismati­que qui convainc les foules et fait mentir son discours par son intégrité et sa déterminat­ion.

Et aussi quelqu’un qui défendrait les principes de l’état nouveau et de son peuple, pas celles des privés qui n’ont pas de frontières ni d’humanisme pour les faibles que sont nos parents et nos enfants. Normand Calvé

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