Neuf cas de virus Zika dans la Capitale-nationale
Au moins neuf résidents de la région de la Capitale-nationale ont contracté en 2016-2017 le virus Zika, cette maladie qui se transmet principalement par les moustiques dans les pays tropicaux et pour laquelle il n’existe aucun traitement à ce jour.
Heureusement, parmi les six femmes qui ont reçu ce diagnostic, aucune n’était enceinte, bien que 50 % étaient en âge de procréer, apprend-on dans un récent bulletin d’information de la Direction de santé publique (DSP) de la Capitale-nationale.
Dans tous les cas, les personnes infec- tées avaient récemment voyagé dans un pays à risque, notamment le Nicaragua, le Costa Rica et le Mexique.
Les femmes enceintes sont en effet celles pour qui la maladie pose le plus grand danger, car elle peut entraîner de graves anomalies ou encore le syndrome de Guillain-barré chez les bébés naissants.
UNE CENTAINE DE CAS AU QUÉBEC
Au Québec, pas moins de 103 cas d’infection au virus Zika ont été confirmés en date du 12 mai 2017, mais « il est probable qu’il y ait un sous-diagnostic », peut-on lire dans la publication de la DSP de la Capitale-nationale.
Au Canada, on rapportait 499 cas en date du 4 mai 2017, et au moins deux nouveau-nés souffrent d’anomalies.
Moins d’une personne atteinte sur quatre présente des symptômes, ce qui rend plus difficile la mesure de la propagation de la maladie. Ceux-ci se rapprochent des symptômes de la grippe et sont généralement bénins.
Les États de la Floride et du Texas, aux États-unis, font partie de la longue liste de pays et régions du monde où le gouvernement canadien recommande aux voyageurs de prendre des précautions.
Il n’existe à ce jour aucun traitement contre le Zika. Des vaccins sont toutefois en développement.