Le Journal de Quebec

Un été 2017 qui ne passera pas à l’histoire

- JULIEN CABANA julien.cabana@quebecorme­dia.com

Avec le printemps et le début de l’été plutôt désastreux que nous avons connus, comme il fallait s’y attendre, la présente saison de camping au Québec ne passera pas à l’histoire.

« Si la tendance se maintient, nous pourrons parler d’une saison mi-figue mi-raisin pour cette année, affirme le président-directeur général de Camping-québec, Simon Tessier. Dès le départ, nous en avions conscience. Si nous pouvons avoir une belle fin de saison, elle sera dans la moyenne. »

Dans le cadre d’un sondage interne auprès de ses membres, Tessier nous expliquait que les résultats démontraie­nt bien la situation actuelle.

« Au chapitre de la fréquentat­ion, dans 44 % des cas, nos membres nous ont répondu qu’elle était semblable à l’an dernier, alors que 40 % nous ont répondu qu’elle était inférieure. Pour les réservatio­ns, dans 27 % des cas, elles sont supérieure­s à l’an passé, alors que pour 49 % des répondants, elles sont égales. Ces chiffres sont révélateur­s. »

Cette situation, qui peut paraître difficile pour certains, devient un atout important pour les campeurs.

« Cela a pour effet qu’il y a de la place présenteme­nt dans les différents campings du Québec. Le mythe que les terrains sont remplis est faux plus que jamais cette saison. J’invite les gens à appeler pour vérifier s’il n’y aurait pas de la place sur le site qu’ils convoitent. »

LA MÉTÉO

Pour en arriver à connaître une saison qui sera quand même intéressan­te, les propriétai­res de terrains espèrent fortement que la météo actuelle va se poursuivre.

« Depuis quelque temps, la météo est de notre côté, si on peut le dire ainsi, souligne Tessier. Il y a encore des journées de pluie, mais au moins elles sont espacées. Les gens peuvent en profiter. Les propriétai­res de terrain comptent sur les réservatio­ns de dernière minute pour tenter de remonter la pente. La saison d’activités est courte. Un bel automne permettrai­t d’effacer en partie le printemps difficile que plusieurs ont connu. »

Il ne faut pas oublier non plus que pour la basse saison, les campeurs peuvent compter sur plusieurs promotions, tant au chapitre des prix que de la durée du séjour. Par exemple, deux nuitées à 50 $.

PLUS DE FLEXIBILIT­É

Depuis quelques années, plusieurs amateurs de camping se plaignaien­t de devoir quitter leur emplacemen­t tôt en journée, ce qui ne faisait pas l’affaire de bien des familles. Pour pallier les effets de cette mesure qui déplaît, l’équipe de Camping-québec a trouvé une solution intéressan­te.

« Nous savons que plusieurs propriétai­res de camping se sont ajustés à la demande des amateurs, en repoussant l’heure du départ, sous certaines conditions, explique Tessier. Ce que nous voulons, c’est étendre le principe au plus grand nombre de terrains possible. Nous avons donc demandé à nos membres d’embarquer dans le projet sur une base volontaire. »

Pour les campeurs, à moins d’avoir l’informatio­n provenant d’une autre personne, il est difficile de connaître les terrains qui ont décidé de mettre de l’avant cette mesure.

« Pour solutionne­r le problème, à compter de l’an prochain, les gens vont pouvoir trouver les campings impliqués, à l’aide d’un pictogramm­e qui sera sur notre site www.campingque­bec.com, » indique le PDG.

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PHOTO JULIEN CABANA Selon les études menées, il n’y a que 6 % des campeurs au Québec qui choisissen­t l’autocarava­ne comme équipement pour pratiquer leur loisir.
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