Le Journal de Quebec

Philippe Guertin a appris de ses erreurs

- KEVIN DUBÉ

ROBERVAL | Il n’y a pas que le Québécois Xavier Desharnais qui croit fermement en ses chances de remporter la 63e édition de la Traversée internatio­nale du lac Saint-jean. Se disant plus expériment­é, Philippe Guertin croit que 2017 pourrait être son année.

Guertin avait terminé sixième en 2014, puis avait terminé deuxième derrière Desharnais en 2015. L’an dernier, toutefois, il n’avait pas été en mesure de terminer les 32 km, mais avait pu se consoler puisque deux jours auparavant, il avait remporté l’épreuve sur 10 km.

Cette année, toutefois, il ne prendra pas part au 10 km, aujourd’hui, qui débutera à 11 h 45 (hommes) et 13 h 45 (dames). Tout ça, pour se donner le plus de chances possible de devenir le septième Québécois à remporter la mythique épreuve depuis sa première édition, en 1955.

« Je suis vraiment en forme cette année. J’ai un an de plus d’entraîneme­nt et je me sens en confiance. Avec ma victoire l’an dernier au 10 km, je veux venir gagner le 32 km.

« Depuis quelques années, cette course est à ma portée. Ç’a été une question de circonstan­ces, de stratégies et d’erreurs. Maintenant, j’ai plus d’expérience que j’en avais et c’est entre mes mains. Évidemment, il y a plusieurs nageurs qui pensent également que c’est à leur portée, je ne suis pas le seul. Mais je pense que j’ai de bonnes chances. »

UNE QUESTION DE STRATÉGIE

Nageur reconnu pour sa vitesse, il entend utiliser cet atout à son avantage samedi.

« Ma vitesse de base est élevée, c’est ma force. Je veux partir assez rapidement, car je sais que certains nageurs sont plus à l’aise en milieu de course pour accélérer, mais qu’en début, ils ont du mal à décoller. Je vais essayer d’en perdre quelques-uns là, aussi. »

Toutefois, l’expérience acquise au cours des dernières années l’empêchera de répéter certaines erreurs. « Je ne dois pas décoller n’importe quand ou essayer de partir pour faire décoller le groupe quand il reste 10 km à faire. Ce sera aussi important pour moi de ne pas mener le peloton trop longtemps afin de ne pas perdre d’énergie. C’est une question de communicat­ion avec mon entraîneur. Ce sont des petites choses que j’ai comprises au fil du temps. Tu ajoutes à ça des années d’entraîneme­nt et ça fait en sorte que je suis confiant. »

STOCHINO AUSSI À SURVEILLER

De son côté, l’italien Edoardo Stochino sera aussi à surveiller. Qualifié de « nageur infatigabl­e » par Xavier Desharnais, hier, celui qui a terminé deuxième l’an dernier assure retrouver la forme après avoir éprouvé quelques difficulté­s avec son épaule droite au mois de juin. « C’est une course difficile. J’ai déjà terminé deuxième à deux reprises ici. J’espère donc faire le meilleur résultat possible », a-t-il mentionné lorsque croisé dans les rues de Roberval, hier , dans le cadre du traditionn­el Souper dans les rues.

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