Les pêcheurs appelés à contribution
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs demande aux pêcheurs de contribuer à ses études sur la présence récente de bars rayés dans plusieurs rivières à saumon de la province en les signalant et en enregistrant leur capture.
Malgré l’inquiétude de certains pêcheurs et intervenants de l’industrie, les résultats des études réalisées jusqu’à présent en mer et dans les estuaires de rivières à saumons par le ministère indiquent que le bar rayé n’aurait pas d’effet négatif notable sur le saumon au Québec.
Néanmoins, le Ministère poursuit ses travaux de recherche pour mieux comprendre les interactions entre le bar rayé et les salmonidés, notamment en rivière où l’espèce est parfois observée.
C’est pourquoi un projet sera réalisé dans les rivières Matapédia et Cascapédia, où la pêche au bar rayé demeure interdite.
Des projets similaires sont également mis en place dans les régions du Saguenay et de la Côte-nord.
EXPANSION DÉMOGRAPHIQUE
Les citoyens peuvent signaler la présence de l’espèce dans les rivières de la province par l’entremise du site web du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec, ainsi que par les formulaires offerts au poste d’accueil de plusieurs gestionnaires de rivières à saumons.
La population de bars rayés du sud du golfe connaît une importante expansion démographique depuis quelques années.
En 2013, le Ministère a ouvert la pêche à cette espèce. Actuellement, il procède à la modification des modalités de pêche pour les adapter à la croissance de cette population.
Jusqu’à la fin du mois d’octobre, il sera donc permis de pêcher et de conserver deux bars rayés par jour au sud de la Gaspésie dans le secteur correspondant aux eaux de la zone de pêche 21. La population du fleuve Saint-laurent, quant à elle, a disparu au cours des années 1960 et est en voie de rétablissement. En cas de capture du bar rayé dans le fleuve, le pêcheur doit le remettre à l’eau.