Le Journal de Quebec

LA BONNE RECETTE D’ATLANTA

L’équipe d’expansion est cinquième dans l’est

- DAVE LÉVESQUE

CHICAGO | Il y avait trois représenta­nts de l’atlanta United FC au match des étoiles de la MLS. Ça n’a rien d’exceptionn­el outre le fait qu’il s’agit d’une équipe d’expansion.

La formation de la capitale de Géorgie a l’air de tout sauf d’une équipe de première année.

«Mis à part la logistique impliquant le déménageme­nt de tout le monde et les premiers mois au cours desquels nous avons trouvé nos repères, nous ne nous considéron­s pas comme une équipe d’expansion», a résumé le défenseur Michael Parkhurst.

«Le club a fait un travail d’organisati­on fantastiqu­e afin que nous soyons installés de la bonne manière, tout est de première classe.»

ATTENTES

Atlanta occupe le 5e rang de l’associatio­n Est de la MLS avec 34 points (10-7-4) et se trouve à une victoire du New York City FC et de la 3e place. Atlanta possède un match en main sur le club new-yorkais.

On est donc bien loin des résultats généraleme­nt attendus d’un club d’expansion.

En guise de comparaiso­n, Minnesota United FC, qui a aussi fait son entrée dans le circuit Garber cette saison, occupe le 10e rang dans l’ouest avec seulement 22 points (6-12-4).

«Quand la direction dépense autant, pas seulement sur les installati­ons, mais sur les joueurs aussi, les attentes viennent avec», mentionne Parkhurst, qui a été un coéquipier de Patrice Bernier au Danemark de 2008 à 2011.

Et la direction c’est notamment le propriétai­re Arthur Blank, cofondateu­r de Home Depot et propriétai­re des Falcons d’atlanta, dans la NFL.

Selon le vétéran défenseur, l’une des raisons des succès d’atlanta, c’est la mentalité mise en place par l’entraîneur-chef, Tata Martino.

«Tata a installé une culture où on s’attend à un travail acharné et c’est ce que nous faisons.»

Le club s’est aussi assuré de bâtir son équipe avec un bon mélange de jeunes et de vétérans.

À l’attaque, on trouve des poulains comme Miguel Almiron, qui est aussi au match des étoiles, Hector Villalba, Josef Matinez, Julian Gressel et Yamil Asad qui ont 23 ou 24 ans. «On a beaucoup de jeunes joueurs talentueux à l’attaque et on a des gars plus expériment­és comme Jeff Larentowic­z, Carlos Carmona, Greg Garza – l’autre représenta­nt au match des étoiles – et moi-même.»

IDENTITÉ

Autre aspect important, l’identité de jeu de l’équipe est aussi très bien définie sur le terrain, selon Parkhurst.

«On a des gars qui gagnent le ballon à 25 ou 30 mètres du but et vont directemen­t au but, ils sont dynamiques. C’est agréable à regarder de l’arrière et je suis certain que c’est difficile à affronter.»

Ce style de jeu a permis à Atlanta d’inscrire 41 buts, sur un pied d’égalité avec Toronto en tête de la MLS.

Mais ça vient avec une dose de stress même si l’équipe n’a accordé que 28 buts, pour le 7e rang dans la ligue. «C’est un peu plus stressant pour moi quand il y a des un contre un en fond de terrain surtout quand on presse massivemen­t vers l’avant et qu’on s’amuse.

Mais des fois je me surprends à les regarder jouer parce qu’ils sont si bons et agréables à regarder. Ils peuvent nous amener loin.»

VISER HAUT

De l’aveu de Parkhurst, la progressio­n du club est loin d’être terminée.

«Nous sommes où nous voulons être en ce moment, mais nous visons plus haut.

«On ne s’est pas fixé d’objectif autre que d’atteindre les séries, mais nous pouvons en faire beaucoup plus.»

 ??  ?? Graham Zusi, de la MLS, a bataillé fort pour la possession du ballon. PHOTO AFP
Graham Zusi, de la MLS, a bataillé fort pour la possession du ballon. PHOTO AFP

Newspapers in French

Newspapers from Canada