Le Journal de Quebec

Bilan positif malgré la grisaille au Festivent

Le directeur général met déjà le cap sur la 36e édition

- DOMINIQUE LELIÈVRE

Le temps gris a joué contre les organisate­urs du Festivent, qui espéraient attirer encore plus de festivalie­rs pour cette 35e édition. Le directeur général, Sébastien Huot, demeure satisfait et plein d’ambition pour l’avenir du festival.

À la tête de l’événement depuis 14 ans, Sébastien Huot a le sentiment d’avoir été à la hauteur avec son équipe en attirant encore cette année plusieurs vedettes internatio­nales sans pour autant délaisser les artistes québécois et le volet familial.

« On sent que le festival a le vent dans les voiles et, malgré le temps, on voit que les gens apprécient », a-t-il observé, hier, quelques heures avant que le trio alternatif Sublime with Rome ne monte sur scène pour clore l’événement.

ACHALANDAG­E STABLE

Le Festivent a pris son envol la semaine dernière avec une températur­e digne des plus belles journées d’été, mais la pluie et le froid ont freiné l’ardeur des festivalie­rs pendant le week-end.

Sans avancer de statistiqu­es, M. Huot prévoit un achalandag­e stable ou légèrement en hausse par rapport aux années précédente­s, la tenue d’un sixième soir de spectacle permettant de compenser les caprices de Dame Nature.

DES MOMENTS FORTS

Sébastien Huot retient parmi ses moments forts le concert de Milky Chance, qui a attiré une large foule, et celui de Good Charlotte, même si l’ambiance y était plus intimiste en raison de la menace de pluie. « Les irréductib­les sont restés et ça a fait un bon spectacle au final », estime-t-il.

Le directeur général se met maintenant au travail en vue de la prochaine édition. « Mon objectif ultime, c’est de remplir mon site à pleine capacité tous les soirs du festival », indique M. Huot, qui espère se rapprocher de son but en 2018.

Il n’entrevoit pas pour autant une flambée des prix à la billetteri­e, afin que la fête demeure accessible.

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PHOTO D’ARCHIVES, SIMON CLARK Le volet familial et les traditionn­elles envolées de montgolfiè­res ont souffert de la météo maussade.

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