La vengeance de Nick et Ben
La dernière saison de la série anglophone 19– Two vaut le détour
19-2 vous manque depuis que Claude Legault et Réal Bossé ont raccroché leurs uniformes de patrouilleurs au printemps 2015? On vous suggère d’attraper la quatrième et dernière saison de 19– Two, qui bat présentement son plein à CTV.
Bien que l’adaptation canadienne-anglaise propose dorénavant des intrigues totalement inédites, elle respecte l’esprit du drame policier québécois, qui s’est arrêté après trois saisons. Tout comme la version originale, la relecture anglophone se révèle riche en silences introspectifs. Les personnages ne parlent jamais pour ne rien dire, particulièrement ceux de Nick Barron et de Ben Chartier, superbement défendus par Adrian Holmes et Jared Keeso.
Dans cette dernière saison, ces derniers chercheront à venger la mort d’amélie, la soeur de Nick et l’amoureuse de Ben. Dans le rôle de l’agente Audrey Pouliot, Lau- rence Leboeuf aura également une chance de faire valoir son grand talent d’actrice.
VIOLENCE
Comme son pendant québécois, 19– Two comporte plusieurs scènes de violence graphique. Pas étonnant qu’elle soit présentée à 22 h. Quand une femme perd son bras dans une explosion, son membre amputé et saignant occupe l’écran. Et quand un piéton est frappé de plein fouet lors d’une chasse à l’homme en voiture, son corps ensanglanté est montré sous toutes ses coutures.
La caméra de Sturla Gunnarson et de Louis Choquette montre Montréal dans toute sa splendeur, travaux routiers et cônes orange inclus. « Montréal, c’est comme un personnage », explique l’auteur Bruce Smith au Journal.
UNE FINALE « SATISFAISANTE »
La quatrième saison de 19– Two a commencé lundi dernier. Il ne reste donc plus que sept épisodes avant la grande finale qui, selon Bruce Smith, devrait satisfaire le public.
« Je n’ai pas essayé de boucler la boucle de manière propre. Quelques questions demeureront sans réponses. »
« Nous avons essayé quelque chose que nous n’avons jamais fait durant la série, quelque chose que je n’ai jamais vu ailleurs non plus », poursuit le showrunner.
LAISSER SA MARQUE
Bruce Smith croit que 19– Two laissera sa marque dans l’histoire télévisuelle canadienne.
« J’avais adoré la série originale en français. Quand le projet de faire une version anglaise s’est concrétisé, je savais que c’était notre chance de changer le paysage télévisuel canadien-anglais. C’était notre chance de repousser les limites. Et sincèrement, je crois que c’est ce que nous avons fait. Nous avons haussé la barre pour tous ceux qui viendront après nous. »