Le Journal de Quebec

Dancevic écarté du tableau principal

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU Dudi Sela, Vincent Millot, Norbert Gombos, Reilly Opelka, Thomas Fabbiano et Pierre-hughes Herbert ont réussi à se qualifier pour le tableau principal.

Dernier Canadien en lice à espérer un billet vers le tableau principal de la Coupe Rogers, Frank Dancevic a trébuché à son deuxième match des qualificat­ions, hier.

Il s’est incliné devant l’américain Tim Smyczek en trois manches de 6-7 (1), 6-2 et 6-2 sur le court central du Stade Uniprix, où le vent a balayé la surface durant les deux heures de jeu.

La 205e raquette mondiale a donc eu le dessus sur la 357e en livrant du jeu inspiré après une longue première manche qui s’est terminée au bris d’égalité en faveur de Dancevic. L’ontarien n’a cependant pas su tenir la cadence par la suite.

« Tim s’est mis à bien jouer au second set. Il a élevé son niveau de jeu et il a changé sa tactique, a expliqué Dancevic en cherchant des raisons pour expliquer sa défaite. Il a bien lu mes services et il a mis les balles en jeu en me forçant à faire des erreurs.

« Il a accentué la pression en essayant les gros jeux et en les réussissan­t, a-t-il poursuivi, se disant tout de même satisfait de son week-end. Il a bien mieux joué que moi. On l’a vu dans les deux dernières manches. »

SOLUTION

Si le Canadien a donné le ton comme il l’espérait en utilisant son service lors de la première manche, son adversaire a par la suite trouvé une solution. Il a gagné 70 % des points sur le second service de son opposant pour se diriger vers la victoire.

« Il s’est mis à tout retourner en deuxième manche. Je crois qu’il lisait mieux mes tactiques. Tout devenait plus difficile, a indiqué Dancevic. J’aurais pu faire certaines choses différemme­nt. J’aurais dû changer ma stratégie d’attaque et frapper plus en angle en mettant des effets sur la balle. Cela aurait pu faire une différence. »

Le tennisman de 32 ans a aimé s’exécuter devant des milliers de spectateur­s venus le voir à l’oeuvre. Il était encore surpris de constater à quel point les gradins étaient bondés lors des qualificat­ions.

Il met maintenant le cap vers les qualificat­ions des Internatio­naux des États-unis.

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FRANK DANCEVIC

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