Courir dans la nuit
L’événement annuel débutera samedi à 14 h
En plus d’encourager différentes causes, le défi des 24 heures du Lac-beauport cache une autre satisfaction : enfin, il est possible de percer la nuit à la marche, au pas de course ou à vélo.
« Moi, je me réserve le plus beau moment. Quand tu roules autour du lac entre 4 h et 6 h du matin et que tu vois la brume s’échapper de l’eau, ça donne des photos qui te restent en tête », témoigne Philippe Canac-marquis, organisateur de la 12e édition de cet événement inusité qui débutera le samedi 12 août à 14 h pour se terminer le lendemain.
« MARCHEURS D’UN TOUR »
À relais pour la majorité ou à un rythme individuel pour les plus audacieux, quelque 190 participants ont déjà annoncé s’élancer dans cette expérience qui se calculera à coups de 7,5 km, soit la distance du pourtour du lac.
Il sera possible également de s’offrir le parcours une seule fois, moyennant une inscription de 25 $. Le volet « Marcheur d’un tour » accueillera les intéressés dans un départ groupé le dimanche 13 à 11 h, mais la permission de s’engager dans cette sortie de 7,5 km leur sera accordée en tout temps durant les 24 heures.
« Réussir son tour est aussi méritoire pour une personne qui désire se remettre en forme et encourager la cause de son choix que la personne qui s’entraîne à l’année », explique Canac-marquis, pour qui le nombre de participants est passé de 35 à 190 durant les sept dernières années qu’il en assume l’organisation.
« Ma mère, qui a 85 ans, s’est donné le défi de faire le tour du lac. Ça illustre bien notre volonté à Lac-beauport de permettre aux gens de bouger », indique le conseiller municipal, Guy Gilbert, qui prévoit se taper en solo les 24 heures avec ses espadrilles aux pieds.
625 000 $ EN 11 ANS
Plus de 625 000 $ ont été recueillis par cet événement depuis 2006. Les profits de cette édition sont promis à la Fondation Rêves d’enfants, la Fondation québécoise du cancer, la Fondation Cité Joie et la Fondation Rotary Québec-charlesbourg.
« Ces sommes sont tellement importantes pour nous », assure Pierre-luc Berthiaume, directeur régional de la Fondation Rêves d’enfants qui chiffre en 8000 $ et 10 000 $ le coût moyen de chaque projet.
« Ça nous aide à réaliser des rêves. Ça permet à des enfants et à leurs familles de se projeter à nouveau dans l’avenir », résume-t-il.