Un gros merci à la défensive des Aigles
La formation québécoise remonte un déficit de 5 points et l’emporte 8-5 à Trois-rivières
Les Capitales de Québec ont réussi toute une remontée hier soir au Stade Stéréo Plus de TroisRivières. Ils ont finalement gagné 8-5 contre des Aigles qui ont battu de l’aile tard en soirée, alors qu’ils volaient allégrement vers la victoire au début de celle-ci.
En arrière 5-0, les hommes de Patrick Scalabrini ont ramené les deux équipes à la case départ en septième manche grâce à quelques frappes solides et une bonne discipline au bâton. Également, il serait injuste de passer sous silence la défensive poreuse des favoris locaux, qui a tout simplement donné des points aux visiteurs.
De retour à égalité, il n’aura fallu attendre qu’une manche avant de voir les Aigles plier de nouveau, lorsque Yurisbel Gracial a atteint le premier coussin sur une erreur du joueur d’arrêt-court. Un amorti et deux buts sur balles plus tard, Yordan Manduley n’a eu qu’à mettre la balle en jeu pour que les Aigles bourdent à nouveau, alors que la frappe aurait dû être une balle à double jeu. Deux Capitales sont venus marquer sur la séquence, et c’en était fait des espoirs des Aigles, qui ont continué de plier jusqu’à 8-5.
Joseph Maher était le partant des Capitales. Il a accordé huit coups sûrs en 6 manches et un tiers. Du nombre, trois circuits : deux en solo en première manche et une bombe de trois points de Trevor Gretzky en quatrième.
Matthew Rusch était le partant des Aigles. L’ancien des Capitales a vu une performance honnête être bousillée par sa défensive tard dans la partie, alors qu’il n’y pouvait plus rien.
DIFFICILE FACE AUX AIGLES
Il n’est tout de même pas déraisonnable de se demander ce qui cloche récemment pour les Capitales face à une équipe comme les Aigles.
Les Caps ont tiré de l’arrière par plusieurs points rapidement dans la partie, une situation certainement frustrante pour l’entraîneur Pat Scalabrini, dont la troupe avait remporté les huit premiers matchs entre les deux équipes cette saison, avant d’en gagner seulement quatre des onze suivants. «C’est difficile à expliquer. On a toujours eu de la difficulté contre les Aigles, surtout ici. Ils se sont améliorés, alors qu’en début de saison, on était «hot». Ils ont fait un bon bout de chemin», a analysé le gérant.