Pascal accusé de voies de fait sur une ado
Le boxeur est également inculpé pour l’avoir menacée
Habitué à se défendre dans un ring, le boxeur Jean Pascal doit maintenant faire face à des accusations de voies de fait armées et de menaces envers une adolescente.
Jean Pascal a été rencontré par les enquêteurs de la Régie intermunicipale de police Thérèse-de Blainville, le 13 avril dernier, d’après un document judiciaire obtenu par Le Journal.
Le boxeur de 34 ans a alors été informé qu’il était inculpé de trois chefs de voies de fait, voies de fait armées et menaces envers une adolescente. Une ordonnance de non-publication nous interdit de révéler l’identité de la victime alléguée.
Les faits reprochés se seraient produits entre avril 2014 et mars 2017, dans une ville de la banlieue nord de Montréal.
FAUX BOND
Les policiers ont fait signer à Jean Pascal une promesse comprenant des conditions, qui stipulait qu’il devait comparaître à la cour mercredi dernier. Or, l’ancien champion du monde ne s’est pas rendu au palais de justice de Saint-jérôme.
Un mandat a alors été lancé contre le pugiliste, si bien qu’il a dû se présenter en personne devant un juge jeudi après-midi pour éviter d’être arrêté. Sa cause reviendra devant le tribunal le 1er septembre.
Selon nos informations, l’annonce de la mise en accusation de Pascal face à de telles charges a créé une commotion dans le monde de la boxe, hier.
Notons que ce dossier n’a aucun lien avec l’histoire d’agression sexuelle alléguée pour laquelle le boxeur avait fait la manchette en janvier 2014.
CAUSE DIFFÉRENTE
Jean Pascal avait alors été rencontré par les enquêteurs à titre de témoin important – et non de suspect – après qu’une femme de 25 ans eut affirmé avoir eu une relation sexuelle non consentante avec un homme lors d’une fête à la résidence de Pascal.
Aucune accusation n’a été déposée contre lui dans cette affaire.
Les charges déposées cette semaine s’avèrent être une autre tuile sur la tête du boxeur mi-lourd, dont la carrière semble battre de l’aile depuis quelque temps.
Jean Pascal a notamment perdu son plus récent combat, le 3 juin dernier, aux mains du Colombien Eleider Alvarez.
L’avocat de Jean Pascal, Olivier Morin, s’est refusé à tout commentaire hier, tout comme la Régie intermunicipale Thérèse-de Blainville et le Directeur des poursuites criminelles et pénales.
C’est Le Journal qui a appris à l’agent de Jean Pascal que son poulain faisait l’objet d’accusations criminelles, hier. Joint à New York, Greg Leon a préféré ne pas commenter.