louise deschâtelets
Il y a cinq ans quand on s’est rencontrés ma blonde et moi, on souhaitait tous les deux aller nous épanouir ailleurs, dans un pays où nous pourrions faire des découvertes, tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. On se donnait quelques années pour amasser un petit pécule pour voir venir avant de procéder, étant entendu que le premier qui trouverait une opportunité serait suivi par l’autre.
Puis la venue d’un enfant, la routine et le travail nous ont happés. Mais voilà que ma blonde a décroché dans son domaine il y a deux mois, un poste à l’étranger. L’euphorie à l’idée de partir vivre en Asie m’a fait perdre de vue les conséquences professionnelles de cet exil. Notre grand départ est prévu pour octobre et je panique à l’idée de me retrouver làbas sans avoir trouvé de travail.
Ça ne semble pas déranger ma blonde qui, avec un bon poste et un salaire à l’avenant, est prête à faire le saut. Mais moi je ne me vois pas vivre à ses crochets et n’avoir comme activité que le soin de notre enfant et l’entretien de l’appartement. J’angoisse et je n’ose pas lui en parler, elle qui est si contente de réaliser enfin son rêve. Je souhaite qu’une fois là-bas ça va s’arranger quand je trouverai un travail, mais j’aimerais un peu de concret sur quoi m’appuyer. Un aventurier inquiet
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Penséedujour Le pardon n’est pas toujours facile mais la haine est si épuisante. – Auteur Anonyme
Ça m’a soulagée de lire votre réponse à Ginette, laquelle revenait sur une lettre précédente dans laquelle une mère vous avait raconté une mésentente entre elle et sa fille qui avait dérapée au point où la fille refusait de pardonner à sa mère les quelques mots de trop qu’elle avait un jour prononcés. Ginette en venait à la conclusion « …qu’il n’est pas toujours facile d’être parent! » Conclusion que vous repreniez en y ajoutant qu’il n’existait pas non plus de livre sur « la meilleure façon d’être parent », et qu’entre un parent et son enfant, il peut y avoir une incompatibilité de caractère. Et c’est ce dernier point qui m’a le plus accrochée.
J’avais toujours pensé être une mère adéquate, pas parfaite, mais correcte. Cela jusqu’à ce que ma fille se brouille avec moi à la fin de l’adolescence. Oh qu’elle m’a fait passer un mauvais quart d’heure, qui a duré jusqu’à ses 35 ans. Soit jusqu’à ce qu’elle ait elle-même un enfant. Un enfant comme elle avait été avec moi, prêt à en découdre avec elle jusqu’à ce que mort s’en suive. Je crois qu’elle a compris mon point de vue, mais ça ne l’a pas rendue plus souple à mon endroit pour autant. On se voit peu et c’est bien comme ça. Mais elle en arrache avec son fils. Je lui souhaite de comprendre un jour, car c’est la seule chose qui apporte la paix du coeur. Une mère enfin libérée de ses complexes
Commenonndoitns’éloignerndencertainsnamisnquindeviennentndenmoinsn agréablencompagniendansncertainesn circonstancesndenlanvie,nilnfaut,npourn sonnproprenbiennetnsanquiétudend’esprit,nsavoirnprendrensesndistancesn avecnsesnenfants.