Le Journal de Quebec

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Lettre à ma fille

J’ai eu des parents extraordin­aires qui n’ont jamais eu tout cuit dans le bec. Ils ont travaillé fort pour arriver avec leur famille de huit enfants. Ma mère fut une femme d’affaires à succès comme propriétai­re et administra­trice de son propre commerce pendant une quarantain­e d’années. Elle était en fait 50 ans avant son temps, vu son épanouisse­ment personnel et profession­nel. À une époque où aucune femme ne s’y aventurait, elle a eu un énorme succès dans le monde des affaires. Mon père fut également un homme extraordin­aire, car lui aussi s’est épanoui et a fort bien réussi dans le milieu des affaires. Aucun des deux n’a attendu de tout recevoir sur un plateau d’argent. Ils ont bossé et lutté pour réussir.

J’en viens au point que je souhaite aborder avec vous. De nos jours, le problème des féministes ultra-complexées, c’est qu’elles passent leur temps à dénigrer les hommes à tour de bras. Elles ont exactement les mêmes revendicat­ions que les Noirs et les Bruns en Amérique du nord. Il ne leur vient au lèvres que la même réflexion quand elles n’obtiennent pas ce qu’elles veulent : « C’est parce que je suis une femme que…. »

Sachez qu’il n’y a pas un seul être humain qui a choisi d’être ce qu’il est. Que ce soit sa race, son sexe, sa couleur, sa religion et sa nationalit­é. Alors cessons de nous plaindre pour ce que nous sommes, y compris les femmes. Autre vérité indéniable, la parité absolue ça n’existe pas. C’est un rêve inatteigna­ble, tant pour les hommes que pour les femmes.

Compétence et talent doivent toujours être le critère #1 pour l’obtention d’un poste ou encore une promotion. Et cela, dans quelque domaine de la société où on oeuvre. Alors ça va faire les ultra-féministes! Arrêtez de nous ennuyer avec votre parité absolue à 50/50. On en a marre!

Dites-moi qu’un conseil d’administra­tion est composé de 12 femmes et de zéro homme, je serai d’accord et je dirait BRAVO parce que je présume que les candidates ont été choisies parce qu’elles sont les plus compétente­s.

Le plus bel exemple dernièreme­nt de ce que j’appelle l’ultra-féminisme est sans contredit Hilary Clinton. Elle n’avait qu’un but : réaliser son fantasme d’être la première femme présidente des ÉtatsUnis. Heureuseme­nt que les démocrates ont compris, même si c’est juste à la dernière minute, qu’elle était d’une incompéten­ce crasse. La plus incompéten­te de toute l’histoire du parti démocrate. Et c’est pour ça que Trump a été élu. Maurice Allard

C’est dommage que votre mère ne vous ait pas transmis cet instinct qu’elle semblait avoir de se mesurer sur le terrain des hommes sans complexes, car ça ne semble pas être votre cas. Je ne sais pas où vous les prenez vos ultra-féministes, car les femmes de 40 ans et moins ne veulent même pas entendre parler de féminisme.

Vous mélangez aussi sans nuances plusieurs concepts en tentant de les mettre à tort sous un même chapeau. La problémati­que des gens de couleur, ou des gens racisés pour employer un terme à la mode, c’est que malgré leurs diplômes, leurs compétence­s et leurs efforts d’intégratio­n, ils n’ont pas accès au monde de l’emploi à la hauteur du pourcentag­e humain qu’ils représente­nt. Leur race est une barrière, comme autrefois le fait d’être une femme l’était.

En politique et dans les conseils d’administra­tion, il fut et il est encore nécessaire de réclamer la parité pour au moins obtenir quelques postes. Car ce ne sont encore et toujours que des « boys clubs ». Finalement en ce qui concerne Hilary Clinton, tout le monde s’entend pour dire qu’elle était la plus compétente de tous les candidats. Sa feuille de route en est la preuve, et d’ailleurs objectivem­ent, elle a obtenu plus de voies que Monsieur Trump. Et vous osez encore parler de discrimina­tion positive indue ? Permettez-moi d’en rire au lieu d’en pleurer!

PENSÉERDUR­JOURR Faire ce qu’on aime c’est la liberté. Aimer ce qu’on fait, c’est le bonheur. – Auteur anonyme

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