Le Journal de Quebec

Cyclistes et coureurs surveillés de près

Gran Fondo Éco a prodigué des conseils sécurité aux participan­ts qui ont pris le départ

- ROBY ST-GELAIS

Les 190 participan­ts au défi des 24 heures du Lac-beauport ont pu constater la présence d’intrus à travers le parcours durant la 12e édition qui a pris son envol hier après-midi. Pour la première fois depuis la création de l’événement, sécurité et conseils ont accompagné les cyclistes durant la bonne action.

Présent dans le monde du cyclisme québécois depuis une vingtaine d’années, dans l’organisati­on d’événements et dans l’encadremen­t de peloton, Gran Fondo Éco a offert son expertise aux participan­ts qui ont décidé de relever le défi sur leur monture, à l’initiative des organisate­urs.

« Le cyclisme est un univers assez jeune au Québec et les gens pensent qu’il suffit de grimper sur son vélo et de pédaler, mais c’est bien plus, observe le président de Gran Fondo Éco, Luc Beaudet. On est là pour donner des conseils, pour la sécurité et pour atténuer les défauts des gens. »

La présence à travers le tracé de 7,5 km de spécialist­es en la matière est d’autant plus cruciale dans un rendez-vous d’endurance comme celui de Lac-beauport alors que certains philanthro­pes d’un jour sont peu habitués à pousser leur corps à ce point. Il faut dire que seulement cinq courageux avaient l’intention, lorsque le départ a été donné sous le coup de 14 h, d’être actifs durant la totalité de l’événement.

« Les gens adoptent parfois une mauvaise posture sur leur vélo et ils ont mal parce qu’ils sont tendus, explique M. Beaudet, étonné par la réceptivit­é des participan­ts à adopter de bonnes techniques. Le haut du corps est sollicité. De plus, c’est important de bien mouliner, surtout ici, comme ça dure 24 heures.

MOTIVÉE PAR LA GANG DU BUREAU

Après s’être fait tirer l’oreille au cours des 12 derniers mois par ses collègues, Annie Fillion a donné ses premiers coups de pédale aux 24 heures du Lac-beauport, hier. Motivée par le désir de bouger plus régulièrem­ent, cette employée chez Industriel­le Alliance avait l’intention de compléter 12 tours du lac.

« Mes employeurs m’ont poussée à venir, alors je suis ici ! C’est pour une bonne cause et c’était dans le cadre de ma remise en forme. J’ai déjà fait beaucoup de sport et j’ai essayé de m’entraîner avant, mais ce n’est pas évident avec mon horaire de travail et la famille », a souligné la femme de 43 ans.

Qu’est-ce qui l’impression­ne le plus dans cet événement inusité ? « L’ambiance, a-t-elle répondu sans hésitation. On ne se connaît pas et on s’encourage tous. C’est plaisant avec tous les cyclistes et les marcheurs. Il y a une belle fraternité. »

RECORD BATTU

Même s’il ne pouvait chiffrer le montant qui sera versé à la Fondation Rêves d’enfants, la Fondation québécoise du cancer, la Fondation Cité Joie et la Fondation Rotary Québec-charlesbou­rg, l’organisate­ur Philippe Canac-marquis parlait déjà d’une somme record de plus de 101 500 $. Au total, 190 participan­ts ont pris le départ, en plus des nombreux marcheurs d’un tour qui pouvaient s’exécuter moyennant 25 $ à tout moment.

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PHOTO COURTOISIE, OLIVIER MURA Des dizaines d’employés d’industriel­le Alliance ont pédalé pour la cause hier. Ils poursuivro­nt leur oeuvre jusqu’à cet après-midi, 14 h.

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