FEDERER TOUT PRÈS D’UN PREMIER TITRE À MONTRÉAL
Roger Federer a poursuivi sa marche vers la conquête d’un sixième titre cette saison, hier après-midi sur le court central du Stade Uniprix.
Le Suisse de 36 ans a atteint la finale de la Coupe Rogers grâce à une victoire en deux manches de 6-3 et 7-6 (5) devant le Néerlandais Robin Haase.
En s’imposant aujourd’hui en ronde ultime, Federer mettrait la main sur le 94e titre de carrière et rejoindrait Ivan Lendl au deuxième rang des joueurs les plus titrés de l’ère moderne.
« J’ai atteint des niveaux que je n’aurais jamais pensé atteindre dans ma carrière. Chaque titre que je peux ajouter représente un défi, a dit le Suisse, qui compte 19 sacres en Grand Chelem et 26 en tournoi Masters 1000. Lendl est une grande légende du tennis. Il a réalisé des records incroyables. C’est fantastique de pouvoir atteindre son niveau. »
Sans être parfait, Federer a signé une victoire convaincante face à Haase.
NERVEUX
À la première demi-finale de carrière en tournoi Masters 1000, le Néerlandais de 30 ans a paru nerveux. En plus de perdre ses deux premiers services, il a eu du mal à retrouver son aisance en fond de terrain, multipliant les fautes directes.
Peu habitué à faire du millage dans un tournoi de ce niveau, la fatigue a peut-être aussi ralenti Haase, qui avait passé deux fois plus de temps que Federer sur le terrain avant leur affrontement.
Le 52e joueur mondial a retrouvé un peu de contenance en fin de manche, alors que son adversaire était déjà bien en contrôle.
La deuxième manche a donné lieu a du jeu plus relevé au grand plaisir de la foule, déjà gagnée à la cause de Federer qui est en quête d’un premier titre à Montréal.
Les spectateurs ont tout de même donné un peu d’amour à Haase, dont ils ont aimé le sens de la répartie. « My name is Robin » a répondu le joueur à un partisan qui venait de lancer un retentissant « Come on Roger ! » en début de set. La foule l’a chaudement applaudi. Stoïque, Federer a répondu avec trois as consécutifs à son retour au service.
Les hostilités se sont prolongées jusqu’au bris d’égalité, où Haase s’est bien défendu. Mais pas suffisamment pour renverser le « Maître ».