Le Journal de Quebec

Des millions de dollars en pertes agricoles

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AGENCE QMI | Manque de soleil, pluie omniprésen­te, violents orages, inondation­s ; comme leurs compatriot­es du Québec, les producteur­s agricoles de l’ontario vivent une saison difficile qui leur coûtera cher.

Selon la Fédération ontarienne de l’agricultur­e, les pertes dues à la météo pourraient se chiffrer dans les centaines de millions de dollars cette année.

« C’est la seconde année de suite [de météo volatile]. Les secteurs les plus touchés par la sécheresse l’an dernier sont les plus touchés par la pluie cette année », a expliqué le président de la Fédération, Keith Currie, au Toronto Star.

705 MILLIMÈTRE­S DE PLUIES

Il faudra toutefois attendre la fin des récoltes à l’automne, qui s’annoncent moins abondantes et de moins bonne qualité qu’en temps normal, pour connaître toute l’étendue des dégâts causés par la météo.

L’est de la province a particuliè­rement goûté aux affres de la météo alors que 705 millimètre­s de pluie sont tombés entre le 1er avril et le 31 juillet dans la région, soit deux fois plus que la normale de 340 millimètre­s.

« Je ne sais pas ce qui se passe à Ottawa. C’est presque comme si c’est devenu un climat de moussons », a remarqué David Phillips, d’environnem­ent Canada, en entrevue avec le Star.

Un peu plus à l’est, dans la région de Montréal, les agriculteu­rs doivent aussi composer avec deux fois plus d’eau qu’à l’habitude. Alors que 223,9 millimètre­s tombent habituelle­ment d’avril à juillet dans la métropole, ce sont 534,4 millimètre­s qui sont tombés sur la région pendant ces quatre mois.

LOCALISÉS

Les données peuvent toutefois varier fortement d’une région à l’autre, en raison des averses et orages localisés.

Par exemple, plus de 200 millimètre­s de pluie sont tombés en 24 heures à Napiervill­e, il y a un peu plus d’une semaine, causant pour des « dizaines de millions de dollars » en pertes de récoltes, selon l’union des producteur­s agricoles.

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