Le Journal de Quebec

St-gelais confiante d’obtenir une exemption

- ALAIN BERGERON

MONTRÉAL | « Ça a été important de me rappeler que le patin, c’est bien le fun, mais il y a autre chose après. »

La commotion cérébrale qui a forcé Marianne St-gelais à renoncer aux sélections olympiques n’a pas affecté sa lucidité. Posée, et avec son oeil sérieux du dimanche, la meneuse de l’équipe canadienne féminine de courte piste a partagé hier ses états d’âme depuis qu’elle a visité violemment les matelas protecteur­s à la suite d’une chute à l’entraîneme­nt, vendredi.

Après d’autres expérience­s similaires vécues en 2007 et 2012, la patineuse originaire de Saint-félicien dit ne pas s’inquiéter d’un quelconque contrecoup de cette commotion cérébrale même « s’il y avait de l’émotion et un peu un feeling de panique, mais on m’a beaucoup rassurée », affirme-t-elle.

« On n’est à l’abri de rien. Notre sport en est un de chutes, un sport assez “rock and roll”. Non, je ne pense pas à ça. Ce à quoi j’ai pensé dans les dernières journées, c’est : pourquoi maintenant ? Je suis une des filles qui tombent le plus souvent à l’entraîneme­nt et c’est heureuseme­nt toujours sans conséquenc­e. »

PRÉOCCUPÉE

Confiante d’obtenir une décision favorable du Comité haute performanc­e de Patinage de vitesse Canada suite à la demande d’exemption dont elle s’est prévalue, St-gelais porte plutôt ses préoccupat­ions sur son incapacité à justifier sur la glace sa présence aux Jeux olympiques.

« Ma principale (inquiétude), c’est que mon sort est entre les mains d’un comité au lieu d’être entre mes mains à moi. Si on veut patiner lors des sélections, c’est pour assurer notre place et ne laisser aucun sous-entendu. C’est ce que j’allais faire », prétend l’athlète de 27 ans, convaincue d’être remise pour la première Coupe du monde du 28 septembre au 1er octobre.

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