Le Journal de Quebec

Le premier Allemand depuis Boris Becker

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

Un peu à l’image de Denis Shapovalov, Alexander Zverev a sauvé les meubles à son premier match. Il n’aurait jamais gagné le trophée sans avoir sauvé trois balles de match au bris d’égalité contre Richard Gasquet.

Il a par la suite frôlé la perfection en gagnant huit manches de suite, éliminant de sa route Nick Kyrgios, Kevin Anderson et Shapovalov. Il a finalement ajouté un grand nom à son tableau de chasse, après les Djokovic et Wawrinka cette année : Roger Federer.

« Je ne fais pas encore partie des noms du big four, parce qu’ils ont gagné trop de tournois dans l’histoire. Ils ont aussi gagné tellement de tournois du Grand Chelem. Je suis maintenant numéro 7 au monde. Je monte au classement et j’appartiens au top 10, a signalé le champion. Il est d’ailleurs le premier Allemand à être champion à Montréal depuis Boris Becker en 1986.

Gagner deux titres Masters 1000 en une saison, c’est incroyable, a-t-il ajouté. J’espère pouvoir en gagner autant que les grands l’ont fait durant leur carrière. »

EN CONTRÔLE DE SES ÉMOTIONS

S’il a avoué avoir ressenti de la nervosité en fin de match lors de la finale contre Shapovalov, samedi soir, il a montré un contrôle total de ses émotions face à un grand de la profession. Un rival devant qui il s’était incliné deux fois en trois occasions en carrière.

« Denis est deux ans plus jeune que moi. [...] C’était quelque chose de nouveau. J’étais évidemment nerveux à l’idée de me mesurer à Roger, mais j’étais davantage en contrôle.

Le match contre Denis a été plus serré, a-t-il poursuivi. Il aurait pu aller des deux côtés. Je n’avais pas aussi bien joué que je l’ai fait aujourd’hui [hier]. Quand je joue bien, je sens bien la balle, ce qui chasse ma nervosité. Je sais ce que je fais. »

L’allemand se dirige donc en confiance vers un autre tournoi de la série Masters 1000 à Cincinnati, cette semaine, tournoi après lequel il aura la chance de mettre la patte sur un premier titre majeur aux Internatio­naux des États-unis.

« Je joue de l’excellent tennis actuelleme­nt. Le meilleur de ma vie, a-t-il assuré. C’est un tableau difficile à Cincinnati. Je ne sais pas si je vais pouvoir me rendre loin parce que je suis un peu fatigué. Le plus vite je remporte ce premier tournoi du Grand Chelem, le mieux ce sera. »

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