Le Journal de Quebec

Détention pour l’un, liberté pour l’autre

Ils étaient accusés de vols qualifiés à Sainte-foy

- KATHLEEN FRENETTE

La complice de l’homme soupçonné d’avoir commis quatre vols qualifiés à Sainte-foy entre le 24 juillet et le 8 août a pu reprendre sa liberté sous de sévères conditions.

Toujours vêtue de son chandail « Dream with Me », Julie Arsenault, 48 ans, a été ramenée devant le juge Bernard Lemieux après six jours de détention provisoire.

OCTOGÉNAIR­E BATTU

La femme est soupçonnée de s’être trouvée avec Alain Gosselin le 8 août dernier et d’avoir participé à un crime perpétré contre un octogénair­e qui a non seulement été volé, mais aussi battu à coups de bâton de baseball.

Afin d’être remise en liberté, Arsenault a contracté un engagement de 500 $ et accepté de résider 24 heures sur 24 à la Maison Carignan de Trois-rivières, qui vient en aide aux alcoolique­s et aux toxicomane­s désireux de se libérer de leur problème d’assuétude.

Il lui a également été interdit de consommer de la drogue ou d’entrer en contact avec son coaccusé. Elle reviendra devant le tribunal le 27 octobre.

Quant à Alain Gosselin, il demeurera détenu jusqu’au 7 septembre, date à laquelle pourrait avoir lieu son enquête sur remise en liberté.

ARRESTATIO­N DIFFICILE

Rappelons que le 8 août dernier, après avoir semé la peur à Sainte-foy pendant près de trois semaines, Gosselin était arrêté dans une résidence de la rue Pouliot, dans le secteur Sainte-foy, par les membres du Groupe tactique d’interventi­on (GTI) et les enquêteurs de l’unité des crimes graves du Service de police de la Ville de Québec.

Comme Gosselin était agressif et en possession d’une arme blanche, les policiers avaient été dans l’obligation d’utiliser « une balle de plastique ainsi qu’une arme à impulsion électrique » pour le maîtriser.

 ??  ?? JULIE ARSENAULT Libérée sous condition
JULIE ARSENAULT Libérée sous condition

Newspapers in French

Newspapers from Canada