Un sport méconnu qui gagne en popularité
La Floridienne d’adoption, Marie-pier Huet, brille au beach tennis mondial
Une Québécoise est devenue l’une des meilleures joueuses de beach tennis de la planète, un sport qui ne cesse de croître depuis sa popularisation à la fin des années 1990. Les adeptes nourrissent même l’ambition qu’il soit, un jour, admis aux Jeux olympiques.
Native de Québec, Marie-pier Huet trône au sommet du classement de la Fédération internationale de beach tennis (IFBT en anglais), en simple et en mixte. La création de cette organisation en 1997 a permis d’établir des règles claires et une structure pour la pratique du sport tout en aidant à sa reconnaissance.
Les règles sont relativement les mêmes que celles du sport dont il puise ses origines, à l’exception que les matchs se déroulent sur un terrain de volleyball de plage, qu’il n’y a pas d’avantage à égalité et qu’il n’y a qu’une seule balle de service. De plus, la balle, qui ne doit pas toucher le sol, rebondit moins qu’au tennis traditionnel.
Ex-membre de l’équipe de tennis de l’université d’oklahoma dans la NCAA, Huet a découvert le tennis sur plage il ya à peine trois ans, alors qu’elle se trouvait à Pompano Beach, en Floride. Elle a eu un coup de coeur instantané.
« Dès mon premier tournoi, qui était en quelque sorte les Championnats du monde, j’ai perdu en finale, s’est souvenue en entrevue téléphonique avec Le Journal celle qui réside en Floride. C’était la deuxième fois que je jouais ! Les bons résultats ont aidé à ce que j’accroche, puis, je suis déménagée parce que j’aimais la plage, le soleil et l’eau, alors c’était un tout avec mon amour pour le tennis. Et c’est plus détendu comme ambiance. »
PAYS DOMINANTS
Huet, ancienne participante au Challenge Bell de Québec (maintenant la Coupe Banque Nationale) à l’âge de 15 ans avant de se tourner plus tard vers une carrière universitaire, espère faire connaître le sport dans la province. Laval sera d’ailleurs le théâtre d’un premier tournoi international en sol canadien, du 25 au 27 août au club tennis 13, où Huet figurera parmi les favorites.
Mais pour l’heure, les pays les plus domi- nants sont le Brésil, l’italie et la Russie, alors que la popularité augmente de plus en plus aux États-unis, selon Huet, dans les États prisés pour leur climat tropical.
Depuis 2008, la Fédération internationale de tennis (ITF) a emboîté le pas, créant à son tour son circuit, qui compte aujourd’hui plus de 300 événements. Les classements masculin et féminin sont dominés par des joueurs italiens. Huet pointe au 54e rang sur cet échiquier.
« C’est avec L’ITF qu’il y a de l’argent à faire, plaide la sportive de 28 ans, qui a récemment participé à une épreuve offrant 50 000 $ en bourses en Russie. On espère rendre le sport plus gros, que toutes les fédérations embarquent, et l’objectif serait que ce soit intégré pour les Olympiques de 2028. »
RÊVE PERSONNEL
Entraîneuse de tennis quand elle est loin du sable, Huet aimerait se consacrer à temps plein à sa nouvelle passion en ouvrant sa propre académie tout en jouant.
« Je quitterais tout pour jouer au beach tennis tous les jours ! Un jour, j’aimerais amener un tournoi à Québec », a-t-elle exprimé.