Marquis ne voulait plus revivre les émotions de 2014
Projeté aux Jeux de Sotchi grâce à un scénario hollywoodien, Philippe Marquis a pris les devants pour ne plus vivre le même stress aux prochains Olympiques.
Trois jours après avoir échoué dans le processus complexe de sélection en janvier 2014, le « bosseur » de Québec avait finalement appris qu’une blessure subie entre-temps aux X-games par la spécialiste de la demi-lune, Megan Gunning, créait une ouverture dans l’équipe canadienne de ski acrobatique. Et Marquis était le skieur suivant dans la liste d’attente !
« Ça faisait une belle histoire à raconter et qui s’est bien terminée pour moi, mais je ne voulais plus revivre ces montagnes russes. Je m’étais dit qu’il fallait que j’obtienne de bons résultats la saison dernière pour m’enlever de la pression. C’est ce que j’ai fait. Je me suis mis dans une position pour vivre un été plus relaxe à l’entraînement et mettre l’accent sur ma technique », affirme le skieur de Québec, qui a terminé neuvième aux Jeux de 2014.
DERRIÈRE KINGSBURY
Avec 11 « top 10 » en 11 épreuves, dont trois podiums, Marquis s’est en effet bien positionné durant la première des deux années du système de qualification olympique.
Sa quatrième place au classement final de la Coupe du monde des bosses fait de lui le meilleur Canadien derrière Mikaël Kingsbury, seul skieur masculin à qui la fédération nationale a confirmé la présence à Pyeongchang.