Carlson : gain assuré
Si John Tavares est un véritable « blue chip », comme le disent souvent les investisseurs, John Carlson, des Capitals de Washington, est lui aussi un gain assuré. De loin le meilleur défenseur de sa formation et un des meilleurs de la ligue.
Les Capitals ont procédé à plusieurs changements au cours de l’entre-saison et ils pourraient être dans l’obligation de pousser encore plus les transferts s’ils veulent que le quart-arrière de l’équipe demeure en poste.
Carlson est le joueur idéal pour accompagner Alex Ovechkin au point d’appui en supériorité numérique. C’est le défenseur qui, avec Niskanen, va passer de longues minutes sur la surface de jeu.
PLUS DE 7 M$ PAR ANNÉE
Si jamais il décidait de se prévaloir de l’autonomie sans restriction pour mieux connaître sa valeur, il y aura achalandage pour obtenir ses services. Il exigera un salaire entre 7 millions et 8 millions $. Les Capitals auront-ils les fonds nécessaires pour combler ses exigences ?
On n’en doute pas à Washington.
Par contre, comme John Tavares, Carlson réalise que le temps passe vite et que les Capitals, année après année, font chou blanc dans leur tentative d’atteindre le but ultime.
Les années passent et si cette saison, alors que le poste de Barry Trotz sera en danger, les Capitals échouent encore une fois, il y aura une nouvelle philosophie de gestion à Washington et peutêtre que l’argent ne sera pas nécessaire disponible pour Carlson.
DÉFENSEUR INTÉRESSANT
Un autre défenseur qui pourrait solidifier l’unité défensive de bien des formations est Jack Johnson, des Blue Jackets de Columbus. Avec l’émergence de Zach Werenski, 47 points à sa première saison comme défenseur de l’équipe, le rôle de Johnson a été modifié. Se plaît-il dans le système que prône John Tortorella ?
Il aura des choix plus élargis s’il opte pour le marché des joueurs autonomes.
J’imagine que Zdeno Chara, à 40 ans, n’entre pas dans les priorités de bien des directeurs généraux…
Reste Craig Anderson. Il apparaît comme le gardien le plus susceptible de piquer la curiosité de décideurs. Kari Lehtonen sera également joueur autonome l’an prochain mais il a épuisé toutes les options pour s’afficher comme un gardien de haut niveau.
Anderson aura 36 ans l’an prochain. La saison 2017-2018 avec les Sénateurs sera déterminante pour lui. À 32 ans, on respecterait toujours sa feuille de route mais quand on passe le cap des 35 ans, avec les exigences de la convention de travail, on n’a plus des arguments incontournables à la table des négociations.