Taylor Swift gagne son procès
La vedette a poursuivi le DJ David Muller pour agression sexuelle
DENVER | (AFP) Un tribunal de Denver a donné raison hier à la superstar Taylor Swift, qui accusait le DJ d’une radio de lui avoir attrapé les fesses lors d’une séance photo en 2013.
Il n’aura fallu que quelques heures pour que le jury, composé de six femmes et de deux hommes, donne raison à la chanteuse. Les huit citoyens ont conclu que le DJ David Muller avait bel et bien touché aux fesses de la chanteuse. De plus, ils estiment que la mère de la chanteuse et son gérant n’avaient pas demandé le congédiement du DJ.
PLAIDOIRIES
Plus tôt en journée, Gabriel Mcfarland, l’avocat de l’ex-animateur radio, a insisté lors de sa plaidoirie finale sur l’absence de motif de son client : « Je ne sais pas quel genre de personne attrape ou touche de façon déplacée une superstar musicale, mais ce n’est pas cet homme. »
Il a répété que la chanteuse avait tort d’affirmer que David Mueller avait glissé sa main sous sa jupe et « attrapé sa fesse nue » lors de cette séance photo avant un concert au Pepsi Center de Denver, le 2 juin 2013.
« Est-ce que des agresseurs comme David Mueller ont le droit de poursuivre leur victime ? Taylor Swift dit non », a répliqué l’avocat de la vedette,
Doug Baldridge.
LES ENJEUX DU PROCÈS
David Mueller réclamait trois millions de dollars de pertes de revenus et indemnités dans sa plainte déposée en septembre 2015, qui cible également la mère de la chanteuse, Andrea Swift, et son gérant Frank Bell. Il les accusait d’avoir provoqué son licenciement et ruiné sa carrière radiophonique. La pop-star avait poursuivi le DJ pour agression sexuelle. Elle ne demande qu’un dollar symbolique, qui aurait « une valeur incommensurable. Il donnerait le message (...) que chaque femme décide de ce qu’elle fait de son corps », a insisté Doug Baldridge.