Le Journal de Quebec

Les frais de virement Interac disparaiss­ent

- PIERRE COUTURE

De plus en plus d’institutio­ns financière­s décident d’éliminer les frais pour le service de virement Interac. C’est le cas pour les clients du Mouvement Desjardins, de la Banque de Montréal (BMO) et de la Banque Royale.

Depuis le 1er juillet, Desjardins a aboli les frais de service d’un dollar qu’elle percevait auprès de ses membres lors d’un virement Interac.

« On a adapté nos frais de service à la réalité de nos clients. C’est maintenant gratuit pour tous », signale la porte-parole de Desjardins, Valérie Lamarre.

EN FORTE CROISSANCE

Selon Desjardins, le service de virement Interac est une solution de paiement en forte croissance auprès de ses membres. Cette année, Desjardins s’attend à comptabili­ser tout près de 8 millions de virements Interac dans son réseau.

À la Banque de Montréal (BMO), le virement Interac ne coûte plus rien depuis le 1er mars. « Transferts électroniq­ues vers clients BMO ou non », précise le porte-parole, Frédéric Tremblay.

LA NATIONALE Y SONGE

D’autres institutio­ns bancaires songeraien­t également à emboîter le pas à cette tendance au cours des prochains mois.

« C’est dans nos plans. On a l’intention d’éliminer ces frais pour nos clients », a fait savoir hier le porte-parole de la Banque Nationale, Jean-françois Cadieux.

Selon l’associatio­n Interac, le service de virement Interac s’est établi comme le premier service de transfert numérique d’argent au Canada.

En 2015, plus de 105 millions de transactio­ns ont été traitées, pour une valeur de virement de plus de 44 milliards $.

Interac souligne que plus de 13,5 millions de comptes bancaires en ligne sont connectés à la plateforme Virement Interac. Plus de la moitié des opérations de virement sont traitées sur le champ.

Les appareils mobiles sont utilisés deux fois sur trois (65 %) pour déposer des fonds.

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