Ils pleurent encore LA MORT DUKING
Plusieurs Québécois se souviennent en cet anniversaire de la mort d’elvis Presley
Plusieurs Québécois ont fait un pèlerinage vers Graceland au Tennessee pour souligner le 40e anniversaire de la mort du King Elvis Presley, célébré la nuit dernière.
Parmi eux, le Trifluvien Elvis Lajoie n’aurait manqué pour rien au monde les festivités.
Il se souvient comme si c’était hier du moment où il a appris la mort de son idole le 16 août 1977. Ce matin-là, il devait partir avec des amis pour aller voir un spectacle de son idole, à Portland. On lui a dit qu’elvis était mort, et d’ouvrir la télévision. Au début, il ne voulait pas le croire.
« J’ai 17 ans, je pleure. Je capote. C’était le drame de ma vie. J’étais vraiment à terre », raconte-t-il.
Un an avant, il avait fait changer son prénom pour Elvis tellement il était fan.
Deux mois avant le décès du King, il avait assisté aux deux derniers spectacles du roi du Rock n’roll, à Cincinnati et à Indianapolis. Il se trouvait à quatre pieds de son idole.
Depuis 40 ans, il continue de personnifier le King et s’est fait construire une réplique extérieure de Graceland, la maison du King, à Trois-rivières.
Hier, il a encore une fois pleuré la mort du King alors qu’il s’est rendu à Graceland au Tennessee où a vécu le chanteur.
Au moins 50 000 fans étaient sur le site, à chanter des chansons du King et à avoir les larmes aux yeux devant sa tombe, située derrière la maison, où se sont empilés les cadeaux et les fleurs. Une vigile aux chandelles s’en est suivie jusqu’à tard en soirée.
IL PLEURE ENCORE
Elvis Lajoie n’a pas pu s’empêcher de pleurer quand il a raconté à ses compagnons de route qu’il avait assisté aux deux derniers spectacles de son idole, en juin 1977.
« Ça a éclaté un peu. C’est sûr qu’il y a de la fatigue là-dedans, mais je n’étais plus capable de parler », raconte-t-il.
Le neveu d’elvis Lajoie, Patrick Dupuis, était également du voyage. L’homme de 43 ans, qui n’a pas vraiment connu Elvis de son vivant, était vraiment impressionné de l’intérêt que suscite toujours le chanteur, 40 ans après son décès.
« Je suis un peu fasciné de ce que je vois présentement. Je ne m’attendais pas à voir autant d’effervescence 40 ans plus tard. C’est fou, il y a des gens de partout dans le monde, comme des Japonais ou des Australiens », conclut-il.
« JE NE M’ATTENDAIS PAS À VOIR AUTANT D’EFFERVESCENCE 40 ANS PLUS TARD » – Patrick Dupuis