Le Journal de Quebec

Une autre scène du baiser improbable

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La scène avait fait le tour du monde aux Jeux de Vancouver : la spectatric­e la plus hystérique du Pacific Coliseum embrassant son amoureux Charles Hamelin qui venait de gagner la médaille d’or du 500›m. À Pyeongchan­g, Marianne St-gelais assure qu’elle ne s’exposera pas à ce genre de torrent d’émotions.

« Je ne peux plus me permettre d’aller dans ces zones-là parce que ça me vole trop d’énergie. En 2010, j’étais naïve et j’avais moins d’ambitions. Là, ces Jeux-là sont mon but. Charles ne sera pas une distractio­n et je ne veux pas que ce le soit », projette la patineuse devenue spécialist­e toutes distances depuis sa deuxième place au 500 m des Jeux de Vancouver.

UNE DATE MÉMORABLE

Ce 17 février 2010 restera mémorable dans sa carrière. Les deux podiums individuel­s du couple survenaien­t le soir même de son 20e anniversai­re de naissance, une coïncidenc­e qui n’a fait qu’ajouter à l’authentici­té du personnage.

« On est deux personnes intenses qui se respectent dans ce qu’elles font et qui ont la même passion. À Vancouver, ce qui est arrivé à Charles, c’était fou. Tout le monde lui souhaitait ce qui est arrivé. Puis moi, c’était inespéré ce qui est arrivé. Les étoiles étaient alignées pour moi », rappelle-t-elle.

« Ç’a été un moment fort qui illustrait bien nos personnali­tés. On ne le regrette pas parce que c’est ce sport qui nous a unis. »

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